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L'exportation des OIGNONS de ROSCOFF vers L'ANGLETERRE
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L'exportation des OIGNONS de ROSCOFF vers L'ANGLETERRE
STOR BREIZH / LES JOHNNIES DE ROSCOFF / ORIGINES
"L'exportation des OIGNONS de ROSCOFF vers L'ANGLETERRE remonte à loin puisque des historiens retrouvent mention de cet échange dès le XIVe siècle.
Au XIXe siècle, l’oignon rosé de Roscoff connaît son heure de gloire en Bretagne mais aussi en Angleterre.
En 1828, Henri Ollivier, jeune paysan de la région part sur une gabarre (bateau traditionnel destiné au transport de marchandises) pour rejoindre la Grande Bretagne.
Le petit breton séduit les grands bretons avec ses oignons parfumés et revient de son voyage les cales vides et les poches pleines.
Les premiers voyages se font sur des GABARRES à voiles, puis ensuite à vapeur.
Les JOHNNIES partent traditionnellement après le pardon de Sainte Barbe (juillet), puis une fois arrivés dans le sud de l'Angleterre, les vendeurs, parfois très jeunes, font du porte à porte, les lourds chapelets d'oignons portés sur un balancier à l'épaule.
Dans les années 30, ils utiliseront la bicyclette puis des camions pour se déployer plus loin, vers le Nord, la vente se pratiquant toujours en porte à porte.
Les années 30 marquent l'apogée de ce commerce qui s'affaiblira inexorablement jusqu'aux années 80 (160 johnnies en 1970).
Archives INA: lien de la vidéo en fin d'article.
Naturellement, c'est un nom d'origine anglaise mais il est également passé en breton AR JOHNNIGED. Alors qu'est-ce qui se cache derrière ces termes ?
Les Johnnies sont les "petits Jean", tel qu'ils étaient nommés par les commerçants britanniques.
Eux aussi étaient commerçants et roscovites (du port de Roscoff dans le Léon).
En traversant la Manche, ils vendaient spécifiquement des oignons aux Anglais, aux Gallois et aux Écossais à partir de juillet-août. Ce surnom vient du fait que ces marchands bretons étaient très souvent accompagnés de leurs enfants, petits, et souvent nommés Yann ou Yannick équivalent pour les Anglais de Johnny !
Ce commerce a prospéré du début du XIXème siècle jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.
Au XIXe siècle, l’oignon rosé de Roscoff connaît son heure de gloire en Bretagne mais aussi en Angleterre.
En 1828, Henri Ollivier, jeune paysan de la région part sur une gabarre (bateau traditionnel destiné au transport de marchandises) pour rejoindre la Grande Bretagne.
Le petit breton séduit les grands bretons avec ses oignons parfumés et revient de son voyage les cales vides et les poches pleines. Suivront des milliers de Johnnies qui iront en Angleterre pour vendre leurs marchandises.
Souvent très jeunes, ces marchands nomades allaient vendre leurs oignons tressés posés sur l’épaule à pieds ou à vélo.
La pratique connut son apogée à la fin des années 1920 avec près de 1 400 Johnnies en activité et 9 000 tonnes d’oignons de Roscoff vendues.
Des compagnies de Johnnies sont apparues pour réglementer et administrer le métier, elles étaient composées généralement d’une trentaine de membres.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les compagnies disparurent peu à peu. La crise économique et la chute de la monnaie anglaise expliquent en partie l’extinction de cette activité emblématique de la région.
https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00264/les-johnnies-de-roscoff.html?fbclid=IwAR3OqLzTrMNfcm5oe2vaRcGovXtmthfMr5_5OkrPqqdJpxF88imXM5R0elE
http://www.melusineaparis.fr/johnnies-roscoff/?fbclid=IwAR2__-VC53V0MKRe5nGjxGoRfPa7SR3-HdiaShckcVUXKHuv87enRksDnG8
"L'exportation des OIGNONS de ROSCOFF vers L'ANGLETERRE remonte à loin puisque des historiens retrouvent mention de cet échange dès le XIVe siècle.
Au XIXe siècle, l’oignon rosé de Roscoff connaît son heure de gloire en Bretagne mais aussi en Angleterre.
En 1828, Henri Ollivier, jeune paysan de la région part sur une gabarre (bateau traditionnel destiné au transport de marchandises) pour rejoindre la Grande Bretagne.
Le petit breton séduit les grands bretons avec ses oignons parfumés et revient de son voyage les cales vides et les poches pleines.
Les premiers voyages se font sur des GABARRES à voiles, puis ensuite à vapeur.
Les JOHNNIES partent traditionnellement après le pardon de Sainte Barbe (juillet), puis une fois arrivés dans le sud de l'Angleterre, les vendeurs, parfois très jeunes, font du porte à porte, les lourds chapelets d'oignons portés sur un balancier à l'épaule.
Dans les années 30, ils utiliseront la bicyclette puis des camions pour se déployer plus loin, vers le Nord, la vente se pratiquant toujours en porte à porte.
Les années 30 marquent l'apogée de ce commerce qui s'affaiblira inexorablement jusqu'aux années 80 (160 johnnies en 1970).
Archives INA: lien de la vidéo en fin d'article.
Naturellement, c'est un nom d'origine anglaise mais il est également passé en breton AR JOHNNIGED. Alors qu'est-ce qui se cache derrière ces termes ?
Les Johnnies sont les "petits Jean", tel qu'ils étaient nommés par les commerçants britanniques.
Eux aussi étaient commerçants et roscovites (du port de Roscoff dans le Léon).
En traversant la Manche, ils vendaient spécifiquement des oignons aux Anglais, aux Gallois et aux Écossais à partir de juillet-août. Ce surnom vient du fait que ces marchands bretons étaient très souvent accompagnés de leurs enfants, petits, et souvent nommés Yann ou Yannick équivalent pour les Anglais de Johnny !
Ce commerce a prospéré du début du XIXème siècle jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.
Au XIXe siècle, l’oignon rosé de Roscoff connaît son heure de gloire en Bretagne mais aussi en Angleterre.
En 1828, Henri Ollivier, jeune paysan de la région part sur une gabarre (bateau traditionnel destiné au transport de marchandises) pour rejoindre la Grande Bretagne.
Le petit breton séduit les grands bretons avec ses oignons parfumés et revient de son voyage les cales vides et les poches pleines. Suivront des milliers de Johnnies qui iront en Angleterre pour vendre leurs marchandises.
Souvent très jeunes, ces marchands nomades allaient vendre leurs oignons tressés posés sur l’épaule à pieds ou à vélo.
La pratique connut son apogée à la fin des années 1920 avec près de 1 400 Johnnies en activité et 9 000 tonnes d’oignons de Roscoff vendues.
Des compagnies de Johnnies sont apparues pour réglementer et administrer le métier, elles étaient composées généralement d’une trentaine de membres.
Après la Deuxième Guerre mondiale, les compagnies disparurent peu à peu. La crise économique et la chute de la monnaie anglaise expliquent en partie l’extinction de cette activité emblématique de la région.
https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00264/les-johnnies-de-roscoff.html?fbclid=IwAR3OqLzTrMNfcm5oe2vaRcGovXtmthfMr5_5OkrPqqdJpxF88imXM5R0elE
http://www.melusineaparis.fr/johnnies-roscoff/?fbclid=IwAR2__-VC53V0MKRe5nGjxGoRfPa7SR3-HdiaShckcVUXKHuv87enRksDnG8
Re: L'exportation des OIGNONS de ROSCOFF vers L'ANGLETERRE
https://www.ina.fr/video/RXC00001272
Rencontre avec les "Johnnies", ces Bretons de la région de Roscoff qui vont en Angleterre pour y vendre leurs oignons, lors de campagnes pouvant durer jusqu'à huit mois. Ils ne sont plus qu'une cinquantaine à partir chaque année. Des anciens témoignent.
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