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La Seine gelée en 1879
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La Seine gelée en 1879
La Seine gelée en 1879
Maintenant qu’à peine trois semaines nous séparent du début du printemps, il parait possible d’affirmer que - sauf coups de théâtres – l’hiver en cours n’a pas été de ceux qui restent dans les annales de la météo, si ce n’est pour la douceur inquiétante de ce mois de février. Rien à voir donc avec le redoutable hiver 1879, qui fit greloter la France entière !
Au mois de décembre 1879, le mercure du thermomètre descend à -23,9°C à Paris, à -28 °C à Orléans et jusqu’à -30 °C à Nancy. Sous ce froid sibérien, sans surprise, la plupart des fleuves français gèlent, et la Seine avec eux. Des parisiens et des parisiennes étonnés la découvrent complétement figée à l’aube du 10 décembre, pour ne la revoir couler - et comment ! - qu’en janvier 1880.
Le dégel qui accompagne la nouvelle année entraine une débâcle particulièrement violente : poussés par les eaux enfin mobiles des morceaux de glaces de toute taille dérivent violemment, emportant avec eux toute sorte d’objet, tels des tonneaux, des poutres provenant de radeaux brisés, des restes de péniches.
L'image ci-dessous, que l'on doit à episeine.fr, nous montre le calme figé avant la tempête.
https://www.facebook.com/photo/?fbid=913970997395800&set=a.500895662036671
Maintenant qu’à peine trois semaines nous séparent du début du printemps, il parait possible d’affirmer que - sauf coups de théâtres – l’hiver en cours n’a pas été de ceux qui restent dans les annales de la météo, si ce n’est pour la douceur inquiétante de ce mois de février. Rien à voir donc avec le redoutable hiver 1879, qui fit greloter la France entière !
Au mois de décembre 1879, le mercure du thermomètre descend à -23,9°C à Paris, à -28 °C à Orléans et jusqu’à -30 °C à Nancy. Sous ce froid sibérien, sans surprise, la plupart des fleuves français gèlent, et la Seine avec eux. Des parisiens et des parisiennes étonnés la découvrent complétement figée à l’aube du 10 décembre, pour ne la revoir couler - et comment ! - qu’en janvier 1880.
Le dégel qui accompagne la nouvelle année entraine une débâcle particulièrement violente : poussés par les eaux enfin mobiles des morceaux de glaces de toute taille dérivent violemment, emportant avec eux toute sorte d’objet, tels des tonneaux, des poutres provenant de radeaux brisés, des restes de péniches.
L'image ci-dessous, que l'on doit à episeine.fr, nous montre le calme figé avant la tempête.
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