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Au 19e siècle, ce train était alimenté par des chevaux courants... sur un tapis roulant
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Au 19e siècle, ce train était alimenté par des chevaux courants... sur un tapis roulant
La locomotive s’appelait Impulsoria et même s’il n’y a pas de photo pour le prouver aujourd’hui, elle a vraiment été construite. Sa mission : réduire le coût du carburant. Une histoire pas si ancienne que ça, donc...
De vrais chevaux sous le capot. En 1851, la reine Victoria inaugure à Londres la première Exposition universelle. Six millions de personnes se pressent pour voir les 13 800 exposants venus du monde entier. Parmi ces derniers se trouve Clemente Masserano qui présente alors l’Impulsoria : un projet de train propulsé par des chevaux.
Le système de cet ingénieur italien pouvait en accueillir deux ou quatre, attelés. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les cheveux ne tractaient pas le train mais entraînaient des engrenages, reliés au moteur, en courant sur un tapis roulant. La mécanique pouvait même être inversée pour faire marche arrière, sans que les chevaux n’aient à changer de position.
Deux fois plus rapide qu’une loco à vapeur. A quoi bon cette mécanique ? Figurez-vous que Masserano cherchait un moyen de propulsion plus rentable que les trains à vapeurs jugés… énergivores. Oui, le charbon coûtait (déjà) une fortune alors que le chevaux mangeaient pour presque rien.
Clemente Masserano a fabriqué un prototype de sa locomotive et l’a fournie à la compagnie britannique South Western Railway qui réalisa des tests en 1850. Le train à chevaux atteint la noble vitesse de 30 km/h – même si rien n’est indiqué sur le respect du bien-être animal. Pour comparaison, la première locomotive à vapeur mise en service en 1804 ne roulait qu’à 16 km/h.
Après l’exposition de Londres, Masserano la présenta en Allemagne. L’Italien avait perfectionné son Impulsoria mais estimait qu’elle n’était pas adapté aux grandes lignes, car le chevaux devaient être trop régulièrement changés. Hélas, les machines à vapeur devenant chaque année plus efficaces, les espoirs de cette machine hippomobile économe furent rapidement balayés. A quand la prochaine pénurie de pétrole, pour savoir si un cheval pourrait tirer votre métro ?
Crédit photo : Wikicommons (cc) & domaine public
https://detours.canal.fr
De vrais chevaux sous le capot. En 1851, la reine Victoria inaugure à Londres la première Exposition universelle. Six millions de personnes se pressent pour voir les 13 800 exposants venus du monde entier. Parmi ces derniers se trouve Clemente Masserano qui présente alors l’Impulsoria : un projet de train propulsé par des chevaux.
Le système de cet ingénieur italien pouvait en accueillir deux ou quatre, attelés. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les cheveux ne tractaient pas le train mais entraînaient des engrenages, reliés au moteur, en courant sur un tapis roulant. La mécanique pouvait même être inversée pour faire marche arrière, sans que les chevaux n’aient à changer de position.
Deux fois plus rapide qu’une loco à vapeur. A quoi bon cette mécanique ? Figurez-vous que Masserano cherchait un moyen de propulsion plus rentable que les trains à vapeurs jugés… énergivores. Oui, le charbon coûtait (déjà) une fortune alors que le chevaux mangeaient pour presque rien.
Clemente Masserano a fabriqué un prototype de sa locomotive et l’a fournie à la compagnie britannique South Western Railway qui réalisa des tests en 1850. Le train à chevaux atteint la noble vitesse de 30 km/h – même si rien n’est indiqué sur le respect du bien-être animal. Pour comparaison, la première locomotive à vapeur mise en service en 1804 ne roulait qu’à 16 km/h.
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