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LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
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LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
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Parmi les nombreux vieux métiers, celui des étameurs et des rétameurs consistait à préparer et réparer les ustensiles métalliques.
L'étamage est l'action de déposer une couche d'étain (d'un autre métal ou d'un alliage) sur un ustensile, casserole, couvert, clou, bouton... afin d'en empêcher l'oxydation.
Le rétameur quand à lui enlevait l'ancien étain afin de le refaire à neuf. Il rebouchait les trous des fonds de casseroles et ustensiles en fer blanc.
Ce métier ambulant aujourd'hui disparu, comme celui des raccommodeurs de céramiques par exemple, démontre la notion de recyclage et de réutilisation des objets jusqu'à leur usure complète qui était de mise autrefois.
Une réflexion sur cette notion de plus en plus remise à l'ordre du jour devant l'accumulation de la quantité d'objets mis au rebuts alors qu'ils pourraient être réparés. Nos modes de consommation actuels nous mènent à l'impasse écologique...
A ce sujet, une récente étude est menée sur l'obsolescence programmée de nos appareils électriques... A suivre !
(Photos : Fête des Vieux Métiers, Allemagne-en-Provence, tableau de Fernand Gaudfroy, Le Rétameur, 1924 et "Vie et métiers d'antan" de G. Bardon et J. Hel)
Dernière édition par Admin le Lun 31 Déc - 22:00, édité 3 fois
Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
Le Marchand de bouses de vaches à Groix (#Morbihan)
L'Île ne possédant que très peu de bois, on se sert comme combustible de bouses de vaches que l'on fait sécher contre les maisons.
Collection du Musée de Bretagne
https://www.facebook.com/Bretagnedautrefois/photos/a.244261356394937/284098855744520/?type=3&theater
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Sur l’ile il n’y avait pas d'arbres, on avait recours pour le chauffage et la cuisson aux bouses de vaches.
Les bouses étaient recueillies dans les chemins, les champs ou les étables, puis étaient pétries à deux mains en les mêlant avec de la paille. Les boules ainsi constituées étaient ensuite aplaties sur le sol pour former des galettes et mis à sécher sur les murs des maisons.
Une fois secs, les galettes de bouse de vache étaient utilisées pour faire cuire les aliments ou d'autres usages domestiques.
C’était le travail les femmes de Groix ( hé oui ) et des enfants.
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« LE BON VIEUX TEMPS ? »
samedi 8 juillet 2017 à 18:29
Les bouses de vache.
Quand nous passions notre temps de Jeunesse, et même plus avancées en âge, nous n’avions pas un sou. Et nous guettions quand les vaches faisaient leurs déjections ; Et nous allions ramasser les paquets de bouse et nous les roulions en boule ; Et avec une poignée de paille nous les aplatissions contre le mur ou bien sur l’herbe pour les faire sécher. Et quand elles étaient complètement sèches nous les retournions et les mettions au soleil à sécher. Et quand elles étaient bien sèches nous en faisions du feu.
Et nous étions à court de bois car il n’y avait pas de bois dans le pays. Et il n’y avait pas d’argent non plus pour en acheter ; Mais tant que nous avons pu nous avons fait du feu avec des bouses de vaches séchées. Et on les mettait au grenier pour les garder jusqu’à ce qu’on en aie besoin ; Et on faisait du feu avec de l’ajonc et avec des trognons, des trognons de chou. Et nous ramassions tout ce qui était sec. Et celui qui pouvait ramasser une bonne quantité de bouses de vache dans son étable ou dans son grenier pour l’hiver, était sauvé par là en hiver quand il n’y avait rien pour faire du feu.
Car souvent nous étions sans combustibles. Il n’y avait que de l’ajonc et il n’y avait pas beaucoup de genêt non plus. Car tout le monde ramassait le genêt. Et il y avait encore des disputes qui devrait aller le premier ramasser les plus grandes branches. Eh bien , voilà comment nous avons passé notre temps.
Vous voyez comment les Groisillons ont vécu dans l’ancien temps. Le pays était pauvre. Il n’y avait pas de gain, ni pour les hommes ni pour les femmes. Toujours il y a eu des gens pauvres partout. Mais nous n’avions même pas de bois pour faire du feu. Même si les gens étaient pauvres ailleurs ils avaient au moins des arbres à abattre.
Mais nous n’avions pas d’arbres, rien que de la mer et du vent
Le baptême.
Lorsque ma sœur était née en 1918, j’étais sa marraine. Et nous n’avions pas d’auto pour aller au Bourg. Mais nous avons quand même trouvé un char à banc qui nous avait transportés au bourg. Et nous étions contents, nous étions enfants. Mon frère était parrain et moi j’étais marraine. Nous voilà fait nos courses au Bourg, tout s’était passé au mieux.
Mais arrivés alors près de la maison rouge, sur la route du bourg , comme il faisait mauvais temps , que c’était un mauvais hiver et qu’il y avait du verglas, voilà glissé le cheval. Et voilà versé le char. Et voilà tombé tout le baptême. Celle qui conduisait le cheval était aussi tombée par terre et elle s’était cassé le bras. Mais cela ne l’a pas handicapée, car au jour d’aujourd’hui elle est toujours vivante et solide. (l’informatrice montre sa sœur présente à l’enregistrement)
Et arrivés enfin à Kerlo nous disions : »Allons voir comment va la petite fille ! Elle est peut-être morte » parce que personne ne s’occupait d’elle. Mais non, lorsque nous l’avons désenveloppée, la petite était bien en forme ! mais l’autre malheureuse s’était cassé le bras. Mais c’est bien encore ça qui avait été le pire. Mais elle avait dit »Pourvu que ceux qui sont dans la charrette n’aient pas eu de mal, pour moi, ce n’est pas grave. Je guérirai »
Et bien nous voilà arrivés à la maison et mis la petite fille dans son berceau. Et la mère nous disait » Pourquoi mettez-vous la fille dans son berceau si tôt que ça ? Montrez-la ici donc ! Mais non il faut la laisser dormir et se reposer. »On n’avait dit mot à la mère avant deux ou trois jours « Ah, disait-elle si j’avais su je serais sautée à bas du lit ! Et sûrement , vous l’auriez eu ! Cacher cela à moi ! En voilà des choses ! »
Mais tout de même , tout cela ne l’a pas empêchée de grandir. Car maintenant elle a presque cinquante ans et elle est bien en forme. C’est celle-ci. (l’informatrice parle de sa cousine qui assiste à l’enregistrement)
C’est textes sont les traductions littérales des souvenirs de ces femmes et de ces hommes de Groix aujourd’hui disparus.
Témoignages poignants d’une époque pas si lointaine que même des nostalgiques invétérés auront du mal à appeler « le bon vieux temps »
Jean-claude Le Corre _ Juillet 2017
Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
1922 Pour le tissage d'une robe de mariée ,filage a la main avec un ROUETC'est un instrument tres ancien (créé en Chine au 1er siecle) actionné par une pédale ou une manivelle servant au tissage de la laine ,du chanvre ou du lin !
Voir les echanges sur cette image ici
https://www.facebook.com/1560218104191246/photos/a.1560232317523158/2207207389492311/?type=3&theater
Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
1961 Le marchant de balais (photo Sabine Weiss)
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2337925339555326&set=p.2337925339555326&type=3&theater
Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
Conducteur de locomotive vapeur 1906
Jean Kling. La loco à Vapeur du Trieux à corps et à cœur
Son père cheminot ne voulait pas qu’il ait la même « vie de bohémien » que lui. Jean Kling, affectueusement surnommé Jeannot, n’a pourtant que cela dans le regard depuis l’enfance. Et conducteur de locomotive, il l’est toujours, cette fois pour le train touristique qui relie Paimpol à Pontrieux (22), dans le tchou-tchou caractéristique de la vapeur…
Trois coups de sifflet et c’est parti pour un voyage dans le temps à 30 km/h à bord d’un des six wagons du train à vapeur qui surplombe la vallée majestueuse du Trieux. Le panorama est à couper le souffle le long de la rivière, entre massif forestier de Lancerff et site de La Roche-Jagu. Le tout est tiré par une vieille loco de 1913, la machine 141 TB 424. Un seul autre modèle existe en France. Il est basé à Longueville, en Seine-et-Marne, au musée vivant du Chemin de Fer. Les passagers embarquent, assis sur des banquettes en bois façon western, dans un boucan d’enfer quand la vieille dame tousse sa fumée noire.
Envie de rien d’autre que ça !
Jean Kling est alsacien. Il évoque avec une infinie pudeur des compagnons de route anciens cheminots qui ont déposé les armes depuis longtemps à cause d’un métier exigeant et très dur pour leur santé physique à cause du charbon. A 70 ans passés, il a toujours le regard du petit garçon qui avait dit un jour qu’il serait conducteur de locomotive. « Je devais avoir une bonne constitution pour faire ça ! Mais à l’époque, comme mon père ne voulait rien savoir, j’ai fait une formation d’œnologue puis je suis parti à l’armée. À mon retour, l’envie de la vieille machine continuant de me tarauder, mon père a baissé la garde et a dit oui ! ». Jean entre aux Chemins de Fer en 1970. Il restera 32 ans au dépôt de Mulhouse, où il connaîtra la vapeur jusqu’en 1974 ; avant de partir cinq ans au département essais à Paris : « On essayait tout, notamment le matériel neuf à mettre au point ». Avant de prendre sa retraite en 2009, à l’âge de 62 ans, il passera deux ans à la Naviland Cargo, filiale de la SNCF.
Président de l’AAATV
En parallèle, dès 1994, Jeannot accompagne la machine qu’il bichonne comme une douce fiancée au sein de l’amicale des Anciens et amis de la traction à vapeur (AAATV) dont il est président. « On est une trentaine mais pas tant que ça d’anciens cheminots qui continuent de me demander ce que je reste faire là-dedans, enfermé dans un habitacle à pas loin de 60 degrés, où il faut toujours faire attention où on pose les mains pour ne pas se brûler ». Il évoque ses méthodes de conduite, bien mieux qu’avec les machines modernes, « trop d’électronique, et dès qu’un seul truc ne fonctionne pas, tout s’arrête ; avec la vapeur, on a toujours de quoi réparer, à l’ancienne, avec un wagon atelier qui reste à quai à Paimpol ».
« Le Breton aussi têtu que l’Alsacien »
L’été, Jean Kling passe du temps loin de son Alsace natale. Pour toute la saison de la Vapeur du Trieux, il alterne entre quinze jours en Bretagne et huit jours chez lui. Une casquette Glazik bien vissée sur la tête et une crêpe fraîche toujours à portée de main, il évoque des Bretons aussi têtus que les Alsaciens ! « Et puis, ici, l’été, vous avez du vent, c’est plus aéré que chez moi ». Quand il n’est pas sur sa vieille machine, Jeannot cultive ses vingt ares de vigne à Wintzenheim. Du blanc d’Alsace évidemment. Une autre passion qui a du corps, un peu comme l’esprit de corps de métier du Chemin de Fer. « De toute façon à la retraite, si on reste assis à se lamenter, on meurt ». Jean a une fille, elle aussi à la SNCF, « en espace de vente ». Un petit-fils de 13 ans et une petite-fille de 11 ans viendront peut-être poursuivre la passion familiale mais pas sûr que ce soit pour des voyages à 30 km/h quand la Ligne à grande vitesse moderne passe allègrement les 320 km/h, elle !
Armelle Menguy
Le telegramme
MAIS EGALEMENT /
https://www.vapeurdutrieux.com/
Jean Kling. La loco à Vapeur du Trieux à corps et à cœur
Son père cheminot ne voulait pas qu’il ait la même « vie de bohémien » que lui. Jean Kling, affectueusement surnommé Jeannot, n’a pourtant que cela dans le regard depuis l’enfance. Et conducteur de locomotive, il l’est toujours, cette fois pour le train touristique qui relie Paimpol à Pontrieux (22), dans le tchou-tchou caractéristique de la vapeur…
Trois coups de sifflet et c’est parti pour un voyage dans le temps à 30 km/h à bord d’un des six wagons du train à vapeur qui surplombe la vallée majestueuse du Trieux. Le panorama est à couper le souffle le long de la rivière, entre massif forestier de Lancerff et site de La Roche-Jagu. Le tout est tiré par une vieille loco de 1913, la machine 141 TB 424. Un seul autre modèle existe en France. Il est basé à Longueville, en Seine-et-Marne, au musée vivant du Chemin de Fer. Les passagers embarquent, assis sur des banquettes en bois façon western, dans un boucan d’enfer quand la vieille dame tousse sa fumée noire.
Envie de rien d’autre que ça !
Jean Kling est alsacien. Il évoque avec une infinie pudeur des compagnons de route anciens cheminots qui ont déposé les armes depuis longtemps à cause d’un métier exigeant et très dur pour leur santé physique à cause du charbon. A 70 ans passés, il a toujours le regard du petit garçon qui avait dit un jour qu’il serait conducteur de locomotive. « Je devais avoir une bonne constitution pour faire ça ! Mais à l’époque, comme mon père ne voulait rien savoir, j’ai fait une formation d’œnologue puis je suis parti à l’armée. À mon retour, l’envie de la vieille machine continuant de me tarauder, mon père a baissé la garde et a dit oui ! ». Jean entre aux Chemins de Fer en 1970. Il restera 32 ans au dépôt de Mulhouse, où il connaîtra la vapeur jusqu’en 1974 ; avant de partir cinq ans au département essais à Paris : « On essayait tout, notamment le matériel neuf à mettre au point ». Avant de prendre sa retraite en 2009, à l’âge de 62 ans, il passera deux ans à la Naviland Cargo, filiale de la SNCF.
Président de l’AAATV
En parallèle, dès 1994, Jeannot accompagne la machine qu’il bichonne comme une douce fiancée au sein de l’amicale des Anciens et amis de la traction à vapeur (AAATV) dont il est président. « On est une trentaine mais pas tant que ça d’anciens cheminots qui continuent de me demander ce que je reste faire là-dedans, enfermé dans un habitacle à pas loin de 60 degrés, où il faut toujours faire attention où on pose les mains pour ne pas se brûler ». Il évoque ses méthodes de conduite, bien mieux qu’avec les machines modernes, « trop d’électronique, et dès qu’un seul truc ne fonctionne pas, tout s’arrête ; avec la vapeur, on a toujours de quoi réparer, à l’ancienne, avec un wagon atelier qui reste à quai à Paimpol ».
« Le Breton aussi têtu que l’Alsacien »
L’été, Jean Kling passe du temps loin de son Alsace natale. Pour toute la saison de la Vapeur du Trieux, il alterne entre quinze jours en Bretagne et huit jours chez lui. Une casquette Glazik bien vissée sur la tête et une crêpe fraîche toujours à portée de main, il évoque des Bretons aussi têtus que les Alsaciens ! « Et puis, ici, l’été, vous avez du vent, c’est plus aéré que chez moi ». Quand il n’est pas sur sa vieille machine, Jeannot cultive ses vingt ares de vigne à Wintzenheim. Du blanc d’Alsace évidemment. Une autre passion qui a du corps, un peu comme l’esprit de corps de métier du Chemin de Fer. « De toute façon à la retraite, si on reste assis à se lamenter, on meurt ». Jean a une fille, elle aussi à la SNCF, « en espace de vente ». Un petit-fils de 13 ans et une petite-fille de 11 ans viendront peut-être poursuivre la passion familiale mais pas sûr que ce soit pour des voyages à 30 km/h quand la Ligne à grande vitesse moderne passe allègrement les 320 km/h, elle !
Armelle Menguy
Le telegramme
MAIS EGALEMENT /
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Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
Marchande de beurre
Voici un chromo ancien que l'on pouvait trouver dans les tablettes de chocolat Poulain.
L'image montre une marchande de beurre du 14ème siècle. Ne connaissant pas la source du dessinateur, l'aspect historique est sujet à caution d'autant plus que l'arrière plan avec la barrière fait plus penser à un décor moderne qu'un décor du Moyen-Âge.
Mais la carte est jolie et colorée.
j'ai découvert un lien intéressant sur le sujet du beurre
http://www.didier-beurre.fr/blog/index.php?category=10
Re: LES METIERS D'ANTAN PAR LES CARTES POSTALES ( si possible en bretagne)
Scène de marché à #Douarnenez (#Finistère), milieu du 20ème siècle
Numéro d'inventaire : 972.0040.605. Collection du Musée de Bretagne
https://www.facebook.com/Bretagnedautrefois/photos/a.244261356394937/363488427805562/?type=3&theater
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