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Message par Admin Ven 22 Fév - 20:07

Un patenôtrier est un fabricant des chapelets. Organisés depuis la Renaissance en corporations ou en confréries, ils travaillaient sur des matières souvent riches, car les chapelets pouvaient faire appel à l'émail, aux perles, à la nacre, à l'ambre, au corail, voire à l'or. Les patenôtriers-émailleurs savaient imiter les perles, le jais, le corail et l'ambre.

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Message par Admin Ven 22 Fév - 20:08

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paten%C3%B4trier

..................................................................................................................................................................................................................

Ils existent depuis le Moyen Âge puisque l'on comptait par exemple quatorze d'entre eux à Paris sous le règne de Phillipe le Bel. Ils formaient quatre corporations (ou trois confréries) :

Patenôtier d'ambre ou de jais

Patenôtrier de corail et de coquilles de nacre

Patenôtrier d'os et de corne

Patenôtrier de boucles (boules et anneaux pour vêtements)

Les apprentis, enfants d'au moins douze ans passaient entre cinq (or) dix (jais) et douze (corail) années d'apprentissage pour devenir émailleurs et s'ils prenaient le fuite, le maître patenôtrier devait les attendre une année et un jour .

L'entrée dans la confrérie était payante (cinq sous), il y avait plusieurs patenôtriers gardiens de la confrérie.

 LE  PATENOTRIER  Sans1144

Selon le système de la fabrique, les marchands passent commande aux patenôtriers qui travaillent à domicile, parfois ils fournissent la matière première, ils les rétribuent à la tâche, à des tarifs réputés comme fort bas.

A plus forte raison, les travaux féminins, en particulier l'enchaînage des chapelets, sont encore pluss mal payés, les habitudes du temps fixant le salaire à la moitié des hommes.

Travailleurs indépendants, les patenôtriers et leurs familles sont des gagne-petit. Que survienne une mèvente ou bien des accidents, des maladies, ils sont vite réduits à la misère.

 LE  PATENOTRIER  Sans1145

Dans les trois quarts du XVIIIe siècle, la fabrication et les ventes d'objets de piété retrouvent un essor, ce décollage n'a plus de rapport avec le pélerinage local, mais s'explique par le dynamisme des marchands réunis. Le trafic triangulaire n'est pas étranger à cette reprise, par ses exportations de bimbeloterie, également grâce à une importation originale.

Des noix de coco vidées de leur amande ne représentant aucune utilité apparent sauf pour le chauffage, un patenôtrier astucieux découvre alors qu'elles sont faciles à travailler et qu'elles fournissent des grains de chapelets d'une texture et d'une couleur proche de l'ivoire.

En autre faciles à teindre, elles constituent la matière première qui relève à bon compte le niveau de la production locale . Des étuis à chapelets en forme d'oeufs sont aussi tirés du coco.

 LE  PATENOTRIER  Sans1146

Les patrenôtiers travaillent l'os, le plus utilisé est le tibia du cheval, récupéré à la tuerie, nettoyé des chairs restantes par le bec des poules, on le débite en petits dés. De simples rouets aménagés permettent de percer le grain puis de le transformer en un grain ovoïde à l'aide d'une gouge.

Les grains sont ensuite monté sur un fil en laiton, la première maille s'emboîte dans la maille précédente et ensuite le fil est coupé et retourné, une simple pince arrondie suffit. Les techniques d'enchaînage n'ont pas variée pendant quatre siècle, le montage d'un chapelet prend une vingtaine de minutes .

 LE  PATENOTRIER  Sans1147

e patenôtrier-émailleurs était spécialisé dans l'art de la fausse perle, il imitait l'ambre, le jais, le corail, les perles fines.

Des pâtes composées de diverses poudres et mélangées de parfum servaient à faire des chapelets et colliers, ils mettaient ces globules de pâtes en moules, les argentaient et les teignaient pour imiter corail, ambre, jais, interdits par la confrérie
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