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1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
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Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Marie-Françoise Brasseur partage cette photo du Palus, datant de 1906.
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2559868470741934/?type=3&theater
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2559868470741934/?type=3&theater
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Suite à la carte postale du Palus diffusée, il y a peu,( ci dessus) je me suis rappelé que j'ai cette photo du Palus qui est plus ancienne, elle date de 1898 !
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2563746367020811/?type=3&theater
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Encore une vue (très) ancienne du Palus
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2565594993502615/?type=3&theater
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
L'arrivée au Palus a bien changé depuis, n'est-ce pas ?
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2622356447826469/?type=3&theater
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Le Palus, quelque part au début du XXème siécle
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2623412997720814/?type=3&theater
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Moulins du Palus
Précision sur la dénomination : moulins à eau
Commentaire historique : Il existait au milieu du 19ème siècle 7 moulins à eau dans la vallée du Palus : le moulin Pont-Rabel en amont, Godeau (1833 B 663-664), Frontière (1833 D 880), Nevez (1833 D 997), Simon (1833 B 768), Marec (1833 D 991) et le Corzic (1833 C 95-96-97-98-99) en aval. La plupart de ces moulins sont indiqués sur le cadastre de 1833. Nous avons repéré et étudié le moulin Gaudeau (ou Godo), le moulin Frontière et le moulin Marec. Les autres moulins ont disparu, ont été fortement remaniés ou sont en ruines (moulin Simon, moulin Nevez). Les deux derniers moulins du ruisseau du Corzic dans la vallée du Palus, étaient alimentés par le ruisseau du Corzic (appelé également de Kerohan ou de Lizandré) dont le débit était assez faible. Ce ruisseau alimentait dès 1914 la gare de Plouha. Il s'agit des moulins dits Frontière et du Gaudeau (ou Godo). Le moulin Frontière, exploité par Jean-Marie Hénaff, puis par son fils François, a cessé toute activité en 1950. Il appartenait à Garsmeur, maire de Trévérec. Une annexe, appelée "l'Abbaye", située quelques mètres plus bas, travaillait l'aliment pour les bêtes (orge, avoine). Le moulin de Pont-Rabel, situé en amont sur le ruisseau de Lizandré, était exploité en 1871 par la veuve Guezennec et son fils (AD 22, 24 S art. .
Datation(s) principale(s) : 1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Description
Commentaire descriptif : Ces moulins sont situés sur le ruisseau du Corzic, dans la vallée littorale du Palus. Une succession de plans d'eau a remplacé les anciens biefs, associés à des ouvrages anciens ou contemporains, qui participent du circuit de l'eau (vannes, rigoles, déversoir, canal de dérivation, pont), Ces moulins ont tous été très remaniés et n'ont guère conservé leurs caractéristiques tant au niveau du bâti que de la machinerie ou des outils associés, à l'exception du moulin du Gaudeau (bâti important), qui a conservé quelques outils et éléments mécaniques de la minoterie et le moulin Marec (maison du meunier, vannes et bief, turbine). Certains biefs ont été comblés, tout ou partie.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite.
Annexes
1.Les moulins et le circuit de l'eau dans la vallée du Palus : une traversée symbolique, un itinéraire culturel
Les cours d'eau du Corzic et du Corlay se rejoignent dans la vallée du Palus, avant de se déverser ensemble dans les eaux littorales, sous le cordon de galets de la plage du Palus. Un certain nombre de vestiges du bâti ancien ou remanié, les outils du meunier (meules) et les ouvrages liés au circuit de l'eau (bief, vannes, ponts, lavoirs), conservés et restaurés par des propriétaires privés, témoignent encore de cette économie meunière et de l'usage de l'eau, à des fins hydrauliques (énergie), pour produire de l'aliment, et à des fins de pêche vivrière (pêcherie en eau douce), pour des usages plus domestiques (lavoirs, abreuvoirs, fontaines), depuis l'époque gallo-romaine. La découverte de ce patrimoine lié à l'eau revêt aujourd'hui une charge symbolique particulière, tant l'eau, considérée hier comme un bien sacré par la population bretonne autour des usages liés aux fontaines votives en particulier, retrouve d'autres vertus symboliques d'une littoralité d'usages et d'une requalification plus culturelle que cultuelle. la qualité des eaux douces qui vont se mélanger aux eaux marines, après avoir traverser un arrière-pays agricole, une station d'épuration et autres ouvrages captifs, est une garantie tant pour les eaux de baignade que pour les eaux nourricières de la mer. L'entretien des cours d'eau et la restauration, la mise en valeur du patrimoine bâti associé (édifices et édicules), participent de cette reconquête d'une ruralité perdue ou transformée (en mutation), à des fins à la fois touristiques et culturelles de réappropriation de son environnement et de ses caractéristiques rurales ou littorales. D'autre part, ce circuit des eaux douces, proposée aux randonneurs, permet la découverte d'un ensemble cohérent de petits patrimoines qui font sens ensemble, pour réécrire l'histoire locale, à partir d'une meule romaine, d'une borne milliaire, d'un chemin creux ou d'un lavoir.
2.Le travail du meunier. Synthèse d'après les recherches et le témoignage de Gérard Michel Dolo, petit fils de meunier, entretien 2005, Plouha.
En dehors du travail proprement dit au moulin, le meunier faisait des tournées à la campagne avec sa charrette et ses deux chevaux, plus tard avec un camion. Cela consistait à ramasser le grain dans les fermes et fermettes, soit du blé pour le grain et d'autres céréales pour le bétail (le son). Le meunier du moulin Marrec avait une machine à battre et faisait en plus de sa scierie une tournée dans les fermes pour battre la graine de trèfle.
Il existait deux façons de travailler :
1°/ Le commerce. Le meunier achetait du blé dans les coopératives suivant un contingent bien déterminé et vendait la farine au boulanger
2°/ L'échange. Le meunier faisait ses tournées chaque semaine ou toutes les deux semaines suivant l'importance de celles-ci. Le cultivateur pouvait aussi se rendre au moulin avec ses céréales. Pour "1 cent de grain", il fallait mettre 110 livres dans le sac, ce qui représentait le pourcentage pour le travail du meunier.
En ce qui concerne le blé, il fallait mettre un second sac au-dessus du grain afin de mettre le son qui serait apporté lors de la prochaine tournée.
Quant à la farine, elle était livrée chez le boulanger au choix du client avec un état détaillé du poids pour chacun. En contrepartie, des bons de pain étaient remis aux bénéficiaires en 1, 2 ou 3, 5 ou 10 livres.
LE LIEN DIRECT POUR LES PHOTOS
http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/asp/inventaire/plouha/Geoviewer/Data/html/IA22005661.html
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Les moulins et le circuit de l'eau dans la vallée du Palus : une traversée symbolique, un itinéraire culturel
Les cours d'eau du Corzic et du Corlay se rejoignent dans la vallée du Palus, avant de se déverser ensemble dans les eaux littorales, sous le cordon de galets de la plage du Palus. Un certain nombre de vestiges du bâti ancien ou remanié, les outils du meunier (meules) et les ouvrages liés au circuit de l'eau (bief, vannes, ponts, lavoirs), conservés et restaurés par des propriétaires privés, témoignent encore de cette économie meunière et de l'usage de l'eau, à des fins hydrauliques (énergie), pour produire de l'aliment, et à des fins de pêche vivrière (pêcherie en eau douce), pour des usages plus domestiques (lavoirs, abreuvoirs, fontaines), depuis l'époque gallo-romaine. La découverte de ce patrimoine lié à l'eau revêt aujourd'hui une charge symbolique particulière, tant l'eau, considérée hier comme un bien sacré par la population bretonne autour des usages liés aux fontaines votives en particulier, retrouve d'autres vertus symboliques d'une littoralité d'usages et d'une requalification plus culturelle que cultuelle. la qualité des eaux douces qui vont se mélanger aux eaux marines, après avoir traverser un arrière-pays agricole, une station d'épuration et autres ouvrages captifs, est une garantie tant pour les eaux de baignade que pour les eaux nourricières de la mer. L'entretien des cours d'eau et la restauration, la mise en valeur du patrimoine bâti associé (édifices et édicules), participent de cette reconquête d'une ruralité perdue ou transformée (en mutation), à des fins à la fois touristiques et culturelles de réappropriation de son environnement et de ses caractéristiques rurales ou littorales. D'autre part, ce circuit des eaux douces, proposée aux randonneurs, permet la découverte d'un ensemble cohérent de petits patrimoines qui font sens ensemble, pour réécrire l'histoire locale, à partir d'une meule romaine, d'une borne milliaire, d'un chemin creux ou d'un lavoir.
Le travail du meunier. Synthèse d'après les recherches et le témoignage de Gérard Michel Dolo, petit fils de meunier, entretien 2005, Plouha.
En dehors du travail proprement dit au moulin, le meunier faisait des tournées à la campagne avec sa charrette et ses deux chevaux, plus tard avec un camion. Cela consistait à ramasser le grain dans les fermes et fermettes, soit du blé pour le grain et d'autres céréales pour le bétail (le son). Le meunier du moulin Marrec avait une machine à battre et faisait en plus de sa scierie une tournée dans les fermes pour battre la graine de trèfle.
Il existait deux façons de travailler :
1°/ Le commerce. Le meunier achetait du blé dans les coopératives suivant un contingent bien déterminé et vendait la farine au boulanger
2°/ L'échange. Le meunier faisait ses tournées chaque semaine ou toutes les deux semaines suivant l'importance de celles-ci. Le cultivateur pouvait aussi se rendre au moulin avec ses céréales. Pour "1 cent de grain", il fallait mettre 110 livres dans le sac, ce qui représentait le pourcentage pour le travail du meunier.
En ce qui concerne le blé, il fallait mettre un second sac au-dessus du grain afin de mettre le son qui serait apporté lors de la prochaine tournée.
Quant à la farine, elle était livrée chez le boulanger au choix du client avec un état détaillé du poids pour chacun. En contrepartie, des bons de pain étaient remis aux bénéficiaires en 1, 2 ou 3, 5 ou 10 livres.
la suite ici:
http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005661
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
C'est donc par de une vallée parcourue par une petite départementale sinueuse que l'on accédait au Palus
Cette vallée était parsemée par plus de dix moulins posés ça et là sur le Corzic, le petit fleuve côtier des lieux. Certains d'entre eux se situaient près de la route. Les moulins partageaient la vallée avec des plantations d'arbres asséchant les lieux et produisant bois et brindilles nécessaires à la vie locale
Cette vallée était parsemée par plus de dix moulins posés ça et là sur le Corzic, le petit fleuve côtier des lieux. Certains d'entre eux se situaient près de la route. Les moulins partageaient la vallée avec des plantations d'arbres asséchant les lieux et produisant bois et brindilles nécessaires à la vie locale
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Voici une vieille photo du palus qui, à l'origine, devait être en noir et blanc (la photo pas le Palus)
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/2624482890947158/?type=3&theater
fond transformé par patrick
Re: 1900 PLAGE DU PALUS 22 cotes du nord
Trouvé sur le net, cette vieille photo prise au Palus !(plouha information facebook)
Je ne connais pas la date exacte de la photo, par contre après des recherches, j'ai appris que le timbre a été en circulation de 1900 à 1923.
https://www.facebook.com/820212988040833/photos/a.820220481373417/3540028022725969
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