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Necessaire de "saignée" en argent XIXè siècle
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Necessaire de "saignée" en argent XIXè siècle
Palette à saignée
Objets de la médecine et la pharmacie
Ce mot provient du latin « patella » qui signifie « patelle » ou « petit plat », usité en vieux français sous le nom de « poêlette » ou « poilette ».
L'objet s’appelle aussi « bol à saignée » et « écuelle à saignée ».
La palette à saignée est un petit récipient en forme d'écuelle non couverte, ayant la forme d’une grande soucoupe ou de petite assiette creuse, généralement en étain, en argent ou plus rarement en céramique, munie d'une oreille ou d'un petit manche latéral ou encore d’une petite anse en forme de palmette, pleine ou ajourée (percé d'un trou pour la suspendre). L'objet sert à recueillir le sang lors de la saignée, il est d'ailleurs souvent dûment gradué pour connaître la quantité de sang recueilli. Parfois une dépression, comme un bec verseur, présent sur le haut du bord permet de vider le contenu.
Les dimensions des palettes à saignée correspondent à une certaine capacité indiquée généralement par un chiffre ou des traits marquant les niveaux et qui correspondent à des centimètres cubes : de 1/10 de litre à ½ litre, en cinq graduation (100 à 500), correspondant à 3 onces par niveau.
La prescription, d'abord exprimée en nombre de palettes, va ensuite se prescrire en onces pour corriger les contenances variables.
Les petites palettes du XVIIIème siècle recevant trois onces de sang sont utilisées par groupe de trois pour définir une saignée selon Dionis.
Au XIXème siècle, sa mesure fait appel au système métrique et s'exprime en grammes, une habitude qui perdurera jusqu’au début du XXème siècle.
Palette à saignée en étain, XVIIIème siècle, photo Artcurial
https://www.objetsdhier.com/palette-a-saignee-1530
Re: Necessaire de "saignée" en argent XIXè siècle
A propos des palettes à saigner en étain * par Claude RENNER ** Au fil du temps l'usage de la palette a permis de codifier le prélèvement sanguin, puis de le mesurer. Au XVIème siècle A. Paré utilise des palettes dont il précise la contenance : "Les palettes de Paris peuvent tenir trois onces et plus (6)", mais s'exprime en nombre de saignées pratiquées plutôt qu'en nombre d'onces retirées. Au début du XVIIIème siècle la saignée est ordonnée en nombre de palettes. "Nous le comptons parpoëlettes (5)" et sa prescription courante est de trois palettes (5). Cette règle nécessite d'en posséder une série et explique pourquoi il est possible de rencontrer d'exceptionnels ensembles de trois palettes, strictement identiques, portant le poinçon du même potier d'étain. Au milieu du XIXème siècle, dans son Dictionnaire Encyclopédique des Sciences Médicales (3), Dechambre décrit deux types de palettes à saigner : 1 ) "On recevait autrefois le sang qui s'écoule de la veine ..............
https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0219.pdf
https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2004x038x002/HSMx2004x038x002x0219.pdf
Re: Necessaire de "saignée" en argent XIXè siècle
Les instruments des médecins du 17ème siècle
Depuis le 21 novembre dernier, la Clinique Louis Pasteur d’Essey-lès-Nancy propose une exposition sur le thème “Hygiène et soins, objets du quotidien au fil des siècles”. Une exposition mise en place dans le cadre d’une convention originale de mécénat signée entre la Clinique Louis Pasteur d’Essey-lès-Nancy et le Musée Lorrain de Nancy, qui contribue à la restauration de collections de pots à pharmacies, instruments chirurgicaux d’époque et portraits de médecins régionaux illustres. Au programme bistouri à cataracte, trépan, lancette à saignée ou encore scie d’amputation permettent d’imaginer ce qu’était la médecine des 17e, 18e et 19e siècles.
Le Bistouri à cataracte
Pièce de la fin du XIXe du Musée Lorrain
Pendant des siècles, on a réalisé l’opération de la cataracte par la technique de l’abaissement du cristallin. Avec une aiguille, on avait pour habitude de faire basculer le cristallin opaque, que l’on abandonnait ainsi dans le fond de l’œil. Réalisée sans anesthésie ni hygiène par de opérateurs itinérants, cette opération effectuée en Europe jusqu’au milieu du 18e gênera bien entendu de très nombreuses complications.
La Clé de Garangeot
Pièce du XIXe du Musée Lorrain
L’art dentaire jadis surtout l’apanage des arracheurs de dents n’utilisait comme seul soins que des drogues et élixirs souvent fantaisistes. Pour extraite les dents atteintes ont avait recours à des outils tels que la clé de Garangeot, un instrument barbare qui emportait souvent avec la dent une partie de la mâchoire. Il faut attendre la fin du 18e pour que soient imposés les premiers contrôles de connaissance devant le collège de la chirurgie, qualifiant les premiers « experts pour les dents ».
Scie d’amputation et thermocautères
Pièces du XIXe du Musée Lorrain
Pendant des siècles, la crainte de l’infection des blessures imposa des amputations quasi systématiques des membres, à l’aide d’instruments barbares tels que la scie d’amputation. La cautérisation des plaies était réalisée sans anesthésie au fer rouge, par thermocautère (tige métallique chauffée et appliquée sur le moignon pour cautériser la plaie) ou par simple déversement d’huile bouillante. Ambroise Paré proposa une alternative pour enrayer les hémorragies par un procédé de ligature et de compression manuelle des vaisseaux sanguins
Le tourniquet compresseur
Pièce de la fin du XVIIIe du Musée Lorrain.
En 1674 au siège de Besançon, un chirurgien nommé Morel imagina de comprimer les vaisseaux sanguins par un appareil de sa fabrication : un garrot circulaire comportant une cheville dont on réglait la tension en la tournant sur elle-même, d’où le nom de tourniquet. Régulièrement perfectionné, cet appareil fut utilisé jusqu’au 19e siècle. Bien que l’hémostase dans les amputations des membres ait encore été améliorée par l’utilisation de tourniquets à vis, la mortalité suite aux infections resta élevée.
La lancette et la palette à saignée
La lancette est l’instrument incontournable de la saignée, plébiscitée comme incontournable acte salvateur. Les lancettes existaient de toutes tailles de manière à pouvoir intervenir en différents points :
- sur la tête, via quinze veines pour traiter les céphalées
- sur les pieds, via dix veines en cas de douleurs intenses
- entre le petit doigt et l’annuaire pour la saignée dite « salvatelle », pratiquée en cas de danger de mort, celle supposée sauver la vie.
Pièces de la fin du XVIIIe du Musée Lorrain
Utilisée pour recueillir le sang, la palette à saignée fait jadis partie intégrante de l’étui du chirurgien. L’apparition de la palette permet en fait de codifier le prélèvement de sang et de le mesurer. Pour être bien réalisée, une saignée ne devait ainsi pas dépasser 4 palettes, soit environ une livre de sang.
Otoscope
Date non renseignée, pièce prêtée par le Personnel de la Clinique Louis Pasteur
Destiné à l'inspection du conduit auditif externe et du tympan, l’otoscope est aujourd’hui l’un des instruments les plus utilisés en médecine générale avec le stéthoscope et le tensiomètre.
Le Trépan
Pièce de la fin du XVIIIe du Musée Lorrain
Destiné à l’ouverture de la boite crânienne, le trépan est l’instrument capable de percer les os du crane et réaliser ainsi la trépanation : une des plus anciennes pratiques médicales.
La trépanation est restée pendant des siècles une pratique rituelle, magique, initiatique ou religieuse. Tous les troubles mentaux, cérébraux et même de simples céphalées pouvaient être soumis au trépan afin d’extraire les esprits malins qui pouvaient s’y loger.
Les Ventouses
Pièce de 1927 du Musée Lorrain
Utilisées d’abord sous forme “sèches”, les ventouses étaient de petits vases à larges ouverture appliquées sur la peau et dans lesquelles on raréfiait l’air en y brulant du coton pour appeler le sang à la surface.
Au 16e pour plus d’intensité, on scarifiait les ventouses pour déterminer un écoulement de sang. La saignée ainsi réalisée complétait la saignée générale.
Source: http://www.egora.fr
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