Résiniers landais - la mise en barriques

Résiniers landais - la mise en barriques

Louis Broca Mes grands-parents paternels étaient forestiers itinérants dans les Landes. Les machines et les hommes allaient de concessions en concessions couper les arbres et débiter les planches.
Mon grand père a été mis dehors par ses parents à 12 ans avec une paire de sabot et un quignon de pain, et débrouille toi pour trouver un travail. Les femmes, même lorsqu’elles etaient enceintes travaillaient comme les hommes.
Fausses couches à répétition. Une vie de forçat. Mon père petit ne parlait que le patois. Mépris des instituteurs. Mis à l’ecart.
Une des institutrices saoule dès le matin. On est loin de l’image idéalisé des hussards de la République. Paris était loin.
Les Landes était un département reculé et archaïque. Ma grand mère a eu sa sagesse de comprendre qu’il fallait agir et sur conseil d’un curé, à placé mon père dans une école religieuse où il a pu faire des études jusqu’au bac.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sinier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gemmage



Je pense que tout le monde connaît cette image des Landes d’un pin avec un pot de résine accroché. Mais en même temps, on ne sait pas trop comment ça fonctionnait, et moi en premier….


La suite ici :

https://www.tourismelandes.com/gemmage-quesako/





La belle forêt domaniale n’a pas toujours été qu’un agréable lieu de promenade. Dans l’île d’Oléron, il était une fois les résiniers….

Alice Bouffin

so17oleron@gmail.com

Grand spot de surf oléronnais ? Nouveau restaurant sur l’île ? Rien de tout ça. Le hapchot est l’outil principal qu’utilisent les résiniers des forêts de pin. Aujourd’hui, dans l’île d’Oléron, il ne reste quasiment rien de ce métier ancestral pourtant bien présent pendant près de 150 ans.

Très répandu dans la forêt landaise, ce vieux métier consiste à prélever la sève des pins maritime directement sur les arbres. Cette résine était à l’époque très recherchée par l’industrie, car elle était à la base de nombreux produits de la vie quotidienne : térébenthine, colle, savon, colophane…

Plantation des pins

Sur Oléron, l’ensemencement des pins avait pour but de pallier l’ensablement progressif de l’île. C’est entre 1819 et 1842 que les grandes forêts bordant l’océan comme celle de Saint-Trojan sont créées. Pour exploiter la forêt et donc la résine, les Oléronnais ont fait appel à leurs voisins landais. Au début des années 1900, c’est donc une première vague de résiniers landais qui débarque, outils sous le bras, en terre îlienne.

Landais et Oléronnais travaillent main dans la main pour effectuer dès 1911 la première récole de résine.

Pendant cent-cinquante ans, des bateaux relient le port de Saint-Trojan à la distillerie de La Tremblade, chargés de résine. Ce travail forestier fera vivre plus de trente familles. Cette activité va perdurer jusqu’en 1971, date à laquelle la distillerie ferma définitivement ses portes.

Un oléronnais, Michel Breret, a consacré sa vie à la forêt. Cet ancien résinier a appris ce métier avec son grand-père, un Landais venu s’installer en 1912, et l’a fait découvrir grâce aux Sorties de La Renarde au plus grand nombre : écoles, insulaires, vacanciers… Tous les étés, ils étaient nombreux à participer aux promenades organisées par l’association et menées par Michel Breret.

Traces encore visibles

À travers les bois, les curieux apprenaient à identifier les traces encore visibles de cette pratique d’un autre temps. Depuis maintenant deux ans, le résinier a rangé son hapchot et arrêté les promenades de découverte. Plus de promenade sur les traces des résiniers car, comme l’explique la présidente de l’association, « sans Michel Breret ça n’avait plus de sens. »

En revanche, les Sorties de La Renarde présentent jusqu’à la fin du mois d’août une exposition « Il était une fois les résiniers » dans son local du Marais des Bris à Saint-Trojan.

https://www.sudouest.fr/2017/08/17/le-hapchot-ca-vous-dit-quelque-chose-3701301-1436.php

les luttes des ouvriers résiniers (1906-1907)


Au début du vingtième siècle, le cours de la gemme augmente fortement et les propriétaires tentent de profiter de cette augmentation, en maintenant le même salaire pour les gemmeurs. Le problème du partage de la récolte des résineux est alors au cœur de la mobilisation des syndicats qui déclenchent des grèves en 1906 et surtout, au printemps 1907. Les gemmeurs du Marensin étaient à la pointe du mouvement, car ils réclament le même traitement que ceux de la Grande Lande, pour qui le prix de la récolte est depuis longtemps partagé à moitié. La lutte sur le partage du revenu de la gemme s'accompagne également de revendications sur les conditions du métayage.


Durant l'année 1906, deux grandes vagues de grèves secouent les Landes. La première, en mars-avril, touche les régions de Linxe, Lesperon, Moliets-et-Maa. La deuxième, en mai-juin, s'étende aux régions de Capbreton, Castets, Levignacq, Mézos, Mimizan, Seignosse, Soorts et Soustons. Les résultats vont de la réussite à l'échec. La plus importante grève est celle de Lesperon qui éclate le 5 juin 1906 après la réunion de quelques métayers inculpés et condamnés à 6 mois de prison avec sursis. Ils sont en lutte contre les propriétaires du village qui veulent augmenter les fermages et menacent de vendre leurs pins, si les ouvriers formulent des revendications exagérées. Il y a alors 214 membres au syndicat de Lesperon qui est soutenu lors de ce conflit par celui de Castets, qui organise de grandes manifestations de solidarité.

La suite ici.

http://www.histoiresocialedeslandes.fr/p2_mouvement_paysan_03.asp


un autre lien interessant .

http://www.histoiresocialedeslandes.org/fr_tourisme_patrimoine_marqueze_resinier.asp

Landes - Résiniers - Théophile Gautier - Poésie - 40


[url=https://www.ebay.fr/itm/Landes-Resiniers-Theophile-Gautier-Poesie-