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Quand un Ballon d’Or défiait l’Apartheid : l’histoire des « Stan’s Men » de Soweto

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Message par Admin Ven 12 Mar - 0:41

Quand un Ballon d’Or défiait l’Apartheid : l’histoire des « Stan’s Men » de Soweto Sans4487

Chaque année, lorsque le mois de décembre arrive, apportant avec lui son grand froid et ses rêves d’enfants, son nom revient inlassablement dans l’actualité. On souligne son incroyable longévité et on annonce qu’il n’aura jamais de successeur. On se souvient de ses vêtements rouge et blanc, de ses tours de magie qui émerveillaient petits et grands. Oui, en ces fins d’année où le Ballon d’Or est sur toutes les lèvres, Stanley Matthews ressurgit du passé.
La légende de Stanley s’est écrit sur plus de trois décennies et a débuté en 1931 du côté de Stoke-on-Trent en Angleterre.


Cette année-là, le jeune Matthews, tout juste 16 ans, fait ses débuts sous la tunique rouge-et-blanche des Potters de Stoke City, qui évoluent en Deuxième Division . C’est le début d’un long voyage qui durera 34 ans. De son aile droit qu’il ne quittera jamais, Matthews deviendra rapidement le plus grand joueur anglais de l’époque. De Stoke City à Blackpool en passant par l’équipe d’Angleterre, le sérieux anglais (il ne buvait pas et était végétarien) éclaboussera l’Europe de son talent pendant plus d’un quart de siècle. Plus dribbleur et passeur que buteur, son palmarès en club ne sera jamais à la hauteur de son talent, la faute à une fidélité sans faille envers ses deux clubs de toujours, Stoke City et Blackpool. En revanche, Matthews marquera l’histoire du football à titre personnel en remportant le premier Ballon d’Or de l’histoire en 1956. Déjà âgé de 41 ans, celui qui deviendra « Sir Stanley Matthews » devance de trois points le mythique Alfredo Di Stefano. Après ce trophée, « Stan » jouera encore près de 10 ans puisqu’il n’arrêtera sa carrière professionnelle qu’en 1965, à l’âge de 50 ans !


Après sa carrière, Matthews va entraîner quelques temps le petit club de Port Vale mais sans grand succès. Peu importe, le natif de Hanley a d’autres projets en tête, projets qui vont le conduire vers un continent dont il est tombé amoureux durant sa carrière de joueur : l’Afrique. Pour comprendre l’attachement qui lie l’ancien de Stoke au continent africain, il faut remonter à ses années de joueur. Gagnant peu d’argent malgré son statut de vedette du football, Matthews se rendait chaque été en Afrique afin de participer à des matchs d’exhibition pour arrondir ses fins de mois. En plus de disputer des rencontres, Matthews aimait aussi entraîner des jeunes joueurs locaux pendant son temps libre. S’étant pris au jeu, il décide de continuer l’expérience après sa carrière. Comme destination, l’ancien international anglais choisit le pays africain qui l’a le plus marqué durant ses nombreux voyages : l’Afrique du Sud.


Lorsque Matthews débarque en Afrique du Sud en 1975, le pays est sous le régime de l’apartheid. Ce régime discriminant séparait les communautés noires du reste de la population, les laissant vivre dans la pauvreté dans des quartiers réservés et les excluant de nombreux lieux publics. Pourtant, malgré l’opposition du pouvoir sud-africain, Matthews va se rendre à Soweto, quartier pauvre réservé aux noirs, pour y dispenser ses entraînements. Impressionné par la qualité technique des joueurs locaux, il imagine même un projet complètement fou : emmener une équipe de Soweto disputer des matchs au Brésil. Contre toute attente, grâce au soutien du Johannesburg Sunday Times et de Coca Cola, le Ballon d’Or 1956 parvient à obtenir les autorisations nécessaires pour son voyage. Il ne lui reste plus qu’à trouver les joueurs. Pour cela, il organise une gigantesque détection dans le quartier. Parmi la centaine de candidats, seuls 15 seront sélectionnés. Une fois l'équipe constituée, elle prend le nom de « Stan’s Men » et peut s’envoler vers son périple brésilien.


A leur arrivée au pays du football, les jeunes de Soweto vivent un rêve éveillé. Grâce à ses sponsors, Matthews a pu faire les choses en grand : hôtels de luxe, après-midi à la plage alors que beaucoup de joueurs n’avaient jamais vu la mer et surtout, entraînements avec les pros des grandes équipes brésiliennes : Vasco de Gama, Fluminense et le Flamengo du grand Zico. Après une première rencontre qui se solde par un terrible 8-0, les Stan’s Men se reprennent lors des matchs suivants et réussissent de bonnes performances. Mais l’essentiel est ailleurs pour Matthews qui a réussit l’impossible en ces temps d’apartheid : faire sortir d’Afrique du Sud la première équipe de football constituée uniquement de joueurs noirs.


Grâce à ce voyage au Brésil, plusieurs joueurs de l’équipe se sont rendus compte qu’un monde meilleur existait peut-être pour eux en dehors du quartier de Soweto. Ainsi, quelques temps après ce que Matthews appelait « le voyage de toute une vie », plusieurs membres des « Stan’s Men » quitteront l’Afrique du Sud ce qui engendrera la dissolution de l’équipe. Reparti en Angleterre, Sir Stanley Matthews effectuera des séjours en Afrique du Sud jusqu’à ses 80 ans avant de décéder paisiblement dans sa ville chérie de Stoke-on-Trent en février 2000.

Très bon résumé de ce monsieur que l'on appelait " le sorcier du dribble

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