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LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
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LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
LES BLANCHISSEUSES
Au moyen âge, au sein de la bourgeoisie parisienne et dans toutes les communautés, notamment religieuses, le linge est lavé à domicile, avec moult soins. Des marchands ambulants vendent des cendres pour la lessive. Au XVIIème siècle, les lavandières vont battre à la rivière. En lavant le linge, elles contaminent l'eau. Aussi, pour protéger la santé publique, des ordonnances limitent-elles les lieux de lavage.
Petit à petit, le métier s'organise et les premiers entrepreneurs s'installent, notamment sur les berges de la Seine à Paris. Moyennant un salaire mensuel, ils blanchissent chaque jour des grandes maisons qui les emploient. D'autre part, dès le début du XVIIIème siècle, les blanchisseuses disposent de petits bateaux et l'obligation de laver dans des bâteaux spéciaux s'étend.
On construit alors des bateaux selles, plats et couverts, dont les bords sont garnis de tablettes. Les propriétaires des bâteaux perçoivent une taxe de quatre sous par personne, plus un sou de location pour l'indispensable baquet. Le développement de l'hygiène et des soins de propreté, la réduction du temps de travail (loi du 9 mars 1900) entraînent un énorme développement de la profession.
Ainsi, au début du XXème siècle, l'entretien du linge de la capitale occupe 35000 personnes à Paris et 2500 en banlieue, dont une majorité de femmes. Les ateliers de petite blanchisserie sont uniquement insalubres, au rez-de- chaussée, dans les ruelles où l'air ne pénètre jamais. Les buanderies sont uniquement aérées par la porte, le inge blanchi bouchant les fenêtres. La vapeur qui se dégage des fers chauffés au charbon de bois et au gaz pollue l'air de ces bouges étroits et encombrés. La législation visant à améliorer les conditions de travail reste mal appliquée.
Les ouvrières blanchisseuses, à l'exception de celles employées dans la grande industrie et les vastes établissements, travaillent en général pour deux ou trois patrons. Elles touchent un salaire, plus le droit au lavage gratuit de leur linge personnel et celui de leur famille. Les hommes, très minoritaires, sont presque exclusivement employés comme garçons de lavoir, livreurs ou attachés à des travaux mécaniques trop durs pour les femmes.
Une profession qui mouille
Au XIX siècle, l'alcoolisme constitue un grand fléau : les trois quarts des ouvriers absorbent régulièrement apéritifs, rhum, du matin et absinthe. De nombreux cafés s'installent dans les grands centres de blanchissage. La profession est par ailleurs éprouvante. "Toute la journée dans un baquet jusqu'à mi-corps, à la pluie, à la neige, avec le vent qui vous coupe la figure ; il faut laver... On a ses jupes toutes mouillées dessus et dessous" écrit Victor Hugo dans les misérables.
La tuberculose est responsable de plus de la moitié des décès chez les blanchisseuses et repasseuses contaminées par le linge, rarement désinfecté à son arrivée. Les lésions de la peau, dues aux lessives corrosives, les lombalgies, les varices, les accouchements prématurés sont le lot commun de ces femmes qui portent des charges trop lourdes et travaillent san cesse debout.
Au moyen âge, au sein de la bourgeoisie parisienne et dans toutes les communautés, notamment religieuses, le linge est lavé à domicile, avec moult soins. Des marchands ambulants vendent des cendres pour la lessive. Au XVIIème siècle, les lavandières vont battre à la rivière. En lavant le linge, elles contaminent l'eau. Aussi, pour protéger la santé publique, des ordonnances limitent-elles les lieux de lavage.
Petit à petit, le métier s'organise et les premiers entrepreneurs s'installent, notamment sur les berges de la Seine à Paris. Moyennant un salaire mensuel, ils blanchissent chaque jour des grandes maisons qui les emploient. D'autre part, dès le début du XVIIIème siècle, les blanchisseuses disposent de petits bateaux et l'obligation de laver dans des bâteaux spéciaux s'étend.
On construit alors des bateaux selles, plats et couverts, dont les bords sont garnis de tablettes. Les propriétaires des bâteaux perçoivent une taxe de quatre sous par personne, plus un sou de location pour l'indispensable baquet. Le développement de l'hygiène et des soins de propreté, la réduction du temps de travail (loi du 9 mars 1900) entraînent un énorme développement de la profession.
Ainsi, au début du XXème siècle, l'entretien du linge de la capitale occupe 35000 personnes à Paris et 2500 en banlieue, dont une majorité de femmes. Les ateliers de petite blanchisserie sont uniquement insalubres, au rez-de- chaussée, dans les ruelles où l'air ne pénètre jamais. Les buanderies sont uniquement aérées par la porte, le inge blanchi bouchant les fenêtres. La vapeur qui se dégage des fers chauffés au charbon de bois et au gaz pollue l'air de ces bouges étroits et encombrés. La législation visant à améliorer les conditions de travail reste mal appliquée.
Les ouvrières blanchisseuses, à l'exception de celles employées dans la grande industrie et les vastes établissements, travaillent en général pour deux ou trois patrons. Elles touchent un salaire, plus le droit au lavage gratuit de leur linge personnel et celui de leur famille. Les hommes, très minoritaires, sont presque exclusivement employés comme garçons de lavoir, livreurs ou attachés à des travaux mécaniques trop durs pour les femmes.
Une profession qui mouille
Au XIX siècle, l'alcoolisme constitue un grand fléau : les trois quarts des ouvriers absorbent régulièrement apéritifs, rhum, du matin et absinthe. De nombreux cafés s'installent dans les grands centres de blanchissage. La profession est par ailleurs éprouvante. "Toute la journée dans un baquet jusqu'à mi-corps, à la pluie, à la neige, avec le vent qui vous coupe la figure ; il faut laver... On a ses jupes toutes mouillées dessus et dessous" écrit Victor Hugo dans les misérables.
La tuberculose est responsable de plus de la moitié des décès chez les blanchisseuses et repasseuses contaminées par le linge, rarement désinfecté à son arrivée. Les lésions de la peau, dues aux lessives corrosives, les lombalgies, les varices, les accouchements prématurés sont le lot commun de ces femmes qui portent des charges trop lourdes et travaillent san cesse debout.
Dernière édition par Admin le Ven 21 Juin - 20:54, édité 2 fois
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
l' HOTEL DIEU LA BUANDERIE Les lavoirs
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Années 50.Carte postale ancienne SOUVENIR des LAVANDIERES de SAINT-GEYRAC pres de PERIGUEUX
https://www.facebook.com/1560218104191246/photos/a.1560232317523158/2253633974849652/?type=3&theater
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Le lavoir n'a pas changé sauf qu'il n'y a plus les femmes qui venaient y laver leur linge. – à La Queue-en-Brie.
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
SOUVENIR de la LESSIVE d'antan! L'essorage a la main!
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La lessive dans les années 1940. Ce qui est paradoxal, c'est le lien entre tradition ancestrale et modernité.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2471990249477940&set=gm.304074740299598&type=3&theater&ifg=1
Dernière édition par Admin le Lun 25 Fév - 21:26, édité 1 fois
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
1911 SOUVENIR de bateaux lavoirs flottants sur le DOUBS a BESANCON(25) Avant les machines a laver! Au fond la citadelle!
https://www.facebook.com/1560218104191246/photos/a.1560232317523158/2286705131542536/?type=3&theater
https://www.facebook.com/1560218104191246/photos/a.1560232317523158/2286705131542536/?type=3&theater
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Lavandières en plein travail à Prades (Pyrénées Orientales )66
https://www.facebook.com/groups/124832824890458/?multi_permalinks=319883662052039%2C319876832052722%2C319878292052576%2C319872002053205%2C319869708720101¬if_id=1554616125622723¬if_t=group_activity
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Années 20
Le lavoir rue soeur Alphonse
colorisation@ajaccio, une ville, une histoire
https://www.facebook.com/ajacciounevilleunehistoire/photos/a.202534173220192/1312320748908190/?type=3&theater&ifg=1
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Femme au lavoir à Josselin (Morbihan) au siècle dernier (s.d)
Collection du Musée de Bretagne – à Josselin.
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Nous sommes en 1900, partout en France les femmes lavent le linge familial dans l’eau douce et savonneuse des lavoirs. Partout ? Non ! Car à Port-en-Bessin (Calvados), c’est sur le sable et près des vagues que les lavandières se retrouvaient.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2266729870101238&set=gm.347768865930185&type=3&theater
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
Présentation générale
De timbre en timbre, la France continue à se dévoiler, au rythme d'une flânerie qui prend le temps de regarder et de savourer aussi bien les grands trésors du patrimoine et les sites qualifiés de majeurs que les témoins plus modestes, moins connus, du cadre de vie et des activités des hommes. Patrimoine naturel, la plage d'Étretat sur la côte d'Albâtre, avec ses deux merveilleuses et monumentales déchirures de falaises, offre un décor féerique : la mer façonne des grottes, des arches et des aiguilles...
Qui ne connaît la participation d'Arsène Lupin à la renommée de ce lieu ? Formidable désert de sable de 114 mètres, dominant le bassin d'Arcachon, la dune du Pilât est une curiosité naturelle unique en Europe. Dans un merveilleux décor de montagnes, la longue tache bleue du lac d'Annecy aux eaux calmes et limpides, bordée de châteaux, de maisons, de clochers savoyards à bulbe, continue d'inspirer peintres et écrivains. "La France est un pays de pays" a écrit l'historien Fernand Braudel. Les paysages, les édifices, les lieux que révèlent ces timbres en dessinent les subtiles frontières. Pays de la pierre et pays des phares, la Bretagne nous offre, dans le golfe du Morbihan, avec les mystérieux champs mégalithiques de Carnac (2 935 pierres levées ont été recensées) le site préhistorique par excellence et, au sommet de l'impressionnante falaise de l'île d'Ouessant, le phare du Stiff, œuvre de Vauban, aujourd'hui automatisé et contrôlé à distance depuis Le Créac'h.
Le lavoir aux eaux dormantes, dont l'architecture a suivi les modes du temps et de la région, est devenu le patrimoine des villages. Il "raconte" les lavandières à genoux, battoirs à la main, rinçant le linge qui séchera sur le pré. Le pigeonnier, souvent circulaire, toit d'ardoises et porte rectangulaire au ras du sol, reste un édifice familier de la campagne. Les bories, savants empilages de pierres de calcaire sèches trouvées sur place par les paysans et les bergers, annoncent la Provence et défient le temps. Faites de brique, les vieilles maisons solognotes à colombage évoquent ce secret pays où se confondent la terre, le ciel et l'eau. Enchantement des artistes et des flâneurs, Paris des bouquinistes, les Quais de la Seine seraient, dit-on, vieux comme le Pont-Neuf !
https://www.laposte.fr/toutsurletimbre/connaissance-du-timbre/dicotimbre/timbres/lavoir-3817
Dernière édition par Admin le Dim 9 Juin - 21:07, édité 1 fois
Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
https://www.facebook.com/1404771476438563/photos/pcb.2322517437997291/2322516744664027/?type=3&theater
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
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Re: LAVOIRS // Les ouvrières blanchisseuses // Lavandières
La lessive obéit à certains rites et superstitions. Il est de règle de ne pas la faire le vendredi saint, car ce serait laver le linceul de quelque membre de la famille. Les trois jours des rogations, en mai, sont aussi proscrits. Contrairement à ce que pourraient le laisser croire les nombreuses cartes postales sur le sujet, la corvée du linge n'est pas, à la campagne, une activité fréquente.
D'après Eugen Weber, le blanchissage du linge familial n'interviendrait, vers 1914, en Mayenne, que deux ou quatre fois par an. Il en serait de même dans le Morbihan et dans l'Aunis. Le long intervalle entre deux lessives expliquerait la présence, dans les maisons, des énormes coffres et armoires où s'entassent les piles de draps et les chemises de rechange. Mais celles-ci se portent longtemps et ne s'enlèvent pas pour dormir. Le linge de table n'existe pas. Les sous-vêtements ne font pas encore vraiment partie des habitudes rurales.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2547856061938884&set=gm.360046721369066&type=3&theater
D'après Eugen Weber, le blanchissage du linge familial n'interviendrait, vers 1914, en Mayenne, que deux ou quatre fois par an. Il en serait de même dans le Morbihan et dans l'Aunis. Le long intervalle entre deux lessives expliquerait la présence, dans les maisons, des énormes coffres et armoires où s'entassent les piles de draps et les chemises de rechange. Mais celles-ci se portent longtemps et ne s'enlèvent pas pour dormir. Le linge de table n'existe pas. Les sous-vêtements ne font pas encore vraiment partie des habitudes rurales.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2547856061938884&set=gm.360046721369066&type=3&theater
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