Camion théâtre Citroën P45

Avec le CCF, Photos textes et mise en page de E. Dupuy

*Des pompes funèbres au théâtre

*A peine caché de la nationale 10, il n’a pas échappé au regard vigilant du styliste* François Quirin. L’inscription au dessus du pare-brise << camion théâtre >> éveille ses sens artistiques. Déjà, il imagine ce Citroën P45, sillonnant les routes de France, passant de village en village, emportant sur son dos une scène magique sur laquelle s’exclameraient des comédiens ! Encore faut-il se poser les questions que tout amateur de 'vieilleries' se pose.

- Que fait ce camion à cet endroit ?
- A t-il un propriétaire ?
- Si oui, qui est-il ?
- Voudrait-il se séparer de son objet ?
- A quel prix ?
*Des pompes funèbres au théâtre. De 01 à 03 (Voir photos)
-Le véhicule est en panne, son propriétaire s’appelle Serge Ruest. C'est un homme de théâtre qui compte bien réparer son véhicule, pour le plaisir de tous. C’est Serge qui a eu l'idée de transformer le camion de pompes funèbres en un camion théâtre ! Il va faire part de son projet à ses amis du théâtre, d’autres architectes. Ensemble, ils redessinent l'arrière du véhicule. Les flans sont découpés, de puissantes charnières sont installées. Le camion théâtre vient de naître !

-Encore faut-il le faire vivre ! Serge Ruest prend sa plume. Il va écrire : "Mélodrame ma non topo, pour camion et fanfare". La musique sera écrite par Laurent Petitgérard. L’action se situe au 20ième siècle, en 1938. Théâtre ambulant et sensibilité des acteurs en sont le thème. Équipé d'une pièce écrite pour lui, le camion théâtre peu prendre la route. Paris, nous voici ! Puis du festival d’Avignon, le Camion Théâtre parcourt toute la France ! Il sortira même de l’hexagone. Sur son chemin, le Camion Théâtre attire la sympathie des curieux. Serge Ruest et son équipe sont "transportés" par cette scène ambulante ! Puis arrive le temps où il faut rentrer à la maison, ranger le Camion


*Une nouvelle aventure commence.

-Le temps passe et le Camion Théâtre ne repart pas. Pire, il dépérit de jour en jour ! François Quirin ne cesse de relancer son propriétaire, jusqu'à ce que Serge Ruest, la mort dans l’âme, accepte de se séparer de son joyau.

-Certes, notre dessinateur n'en est pas à son coup d’essai. Il a restauré un joli petit autocar, également de la marque Citroën, un U23 visible sur ce site. Fort de son expérience, il décide de faire appel à des partenaires. Il prend 2 décisions : 1 : se faire connaître, 2, dégager les 4 tonnes de la nationale 10. François Quirin, s’est bien débrouillé. Il a obtenu que :

- Gecko transport s’engage à emmener le camion, dans son état, au salon d’Automédon.

- Présentation au salon Automédon.
- Le C.N.R.S. de Meudon, prête un emplacement à Meudon, pendant la restauration.
-Création de l’Association Culturelle du Camion Théâtre (A.C.C.T.)
*Maintenant, ya plus qu’à ...
*Styliste : pour les colonisés du cerveau au service des états-uniens*, comprendre "designer"(délaineur).
* États-Unien : habitant des États-Unis, Amérique du nord.
*A venir : La restauration.
*La restauration de 1 à 6 (Voir photos)
*Le sablage de 7 à 16 (Voir photos)


-Quel chantier ! Il y en a partout ! Même la boîte de vitesse est au sol ! J'y vois la scène avec son escalier d'accès, comme sur le dessin en haut de page.
-Un exemple de travail à faire, François ne manque pas de courage. Ce ne sont pas trois petits points re rouille qui vont l'arrêter...
-Peinture poutre et polissage des ailes. Et oui, c'est moi qui donne un coup de main, ça sert à cela un club.
Montage du toit. François (de dos sur la photo du milieu), le maître d'œuvre guide ses aides.
Voilà le travail ! Ya plus qu'à rouler sur les routes ! Bravo Monsieur François Quirin ! Ce magnifique le camion théâtre, vous attend pour vos animations.




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