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Brest en histoire.
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Brest en histoire.
https://www.facebook.com/brestenhistoires/photos/a.345650700129280/504261607601521/
Mesdames et messieurs, après l’engouement bien compréhensible généré par la course endiablée des deux tramways de la Place des Portes, vous devez certainement être en haleine de savoir qui du Chocolat Meunier ou des Dames de France sous oxygène, a remporté le trophée du champion ?
Malheureusement, cette victoire est en demi-teinte…
Dans le deuxième tour, en revenant de Recouvrance, où d’ailleurs les Dames ont opté pour un arrêt au stand au « Retour du Conquet » pour passer à la Bénédictine, ces Dames conservaient une nette avance sur le Chocolat, un peu à la traîne. Pourtant tous les espoirs étaient autorisés ; le Choco a offert une leçon de sport en réalisant une belle remontée dans la rue de Siam jusqu’à talonner ces Dames. Sans doute trop ?
Tout s’est joué dans le troisième tour : le choc’, après avoir ravitaillé chez Mistrius à Sainte-Anne et voyant son adversaire filer devant lui, s’est mis à PMP (Puissance Maximale Permise). Sauf que dans ces fortes allures ce n’est plus de la conduite mais du pilotage… La caténaire chauffait-elle ?
Toujours est-il que passer devant le « Petit Jardin » à fond la caisse, c’est arriver à Prat Lédan à des vitesses déraisonnables…
Les Dames étaient déjà passées devant les échoppes, elles avaient formidablement négocié le virage du bas de Recouvrance, si bien qu’elles se sont autorisées un arrêt pour prendre des passagers dans la rue du Pont. Elles s’attendaient à voir le museau du Chocolat arriver et ainsi finir en beauté ! Le Choco n’est jamais arrivé.
Le malheureux s’est encastré dans le poste d’octroi face à la station des tramways du Conquet.
Ces derniers se sont immédiatement portés à son secours, mais il était déjà presque trop tard.
Les Dames ont franchi, seules, le Pont National, seules la rue de Siam, et seules l’arrivée à l’octroi de la rue de Paris.
Brest et Recouvrance se sont longtemps souvenus de cette histoire, digne des plus grandes tragédies grecques. Il y a bien eu une enquête qui a conclu à une vitesse excessive.
Pourtant certaines langues se sont depuis déliées, et il se dit, au détour des échoppes fruitières de la porte du Conquet, que la vitesse n’était pas la seule cause. À cet instant des conversations, plus un mot n’est prononcé, les regards en disent suffisamment, et tout le monde se comprend…
Tous droits réservés : photo Achilles Wilhelm.
Mesdames et messieurs, après l’engouement bien compréhensible généré par la course endiablée des deux tramways de la Place des Portes, vous devez certainement être en haleine de savoir qui du Chocolat Meunier ou des Dames de France sous oxygène, a remporté le trophée du champion ?
Malheureusement, cette victoire est en demi-teinte…
Dans le deuxième tour, en revenant de Recouvrance, où d’ailleurs les Dames ont opté pour un arrêt au stand au « Retour du Conquet » pour passer à la Bénédictine, ces Dames conservaient une nette avance sur le Chocolat, un peu à la traîne. Pourtant tous les espoirs étaient autorisés ; le Choco a offert une leçon de sport en réalisant une belle remontée dans la rue de Siam jusqu’à talonner ces Dames. Sans doute trop ?
Tout s’est joué dans le troisième tour : le choc’, après avoir ravitaillé chez Mistrius à Sainte-Anne et voyant son adversaire filer devant lui, s’est mis à PMP (Puissance Maximale Permise). Sauf que dans ces fortes allures ce n’est plus de la conduite mais du pilotage… La caténaire chauffait-elle ?
Toujours est-il que passer devant le « Petit Jardin » à fond la caisse, c’est arriver à Prat Lédan à des vitesses déraisonnables…
Les Dames étaient déjà passées devant les échoppes, elles avaient formidablement négocié le virage du bas de Recouvrance, si bien qu’elles se sont autorisées un arrêt pour prendre des passagers dans la rue du Pont. Elles s’attendaient à voir le museau du Chocolat arriver et ainsi finir en beauté ! Le Choco n’est jamais arrivé.
Le malheureux s’est encastré dans le poste d’octroi face à la station des tramways du Conquet.
Ces derniers se sont immédiatement portés à son secours, mais il était déjà presque trop tard.
Les Dames ont franchi, seules, le Pont National, seules la rue de Siam, et seules l’arrivée à l’octroi de la rue de Paris.
Brest et Recouvrance se sont longtemps souvenus de cette histoire, digne des plus grandes tragédies grecques. Il y a bien eu une enquête qui a conclu à une vitesse excessive.
Pourtant certaines langues se sont depuis déliées, et il se dit, au détour des échoppes fruitières de la porte du Conquet, que la vitesse n’était pas la seule cause. À cet instant des conversations, plus un mot n’est prononcé, les regards en disent suffisamment, et tout le monde se comprend…
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