Seraing, reine de l'industrie de l'acier

Ma ville de toujours, Seraing, reine de l'industrie de l'acier grâce à John Cockerill et des cristalleries de Val-Saint-Lambert, des charbonnages. La prospérité jusqu'au début des années 70' et 80' qui ont vu le déclin puis leur disparition totale un peu plus tard. Petite commune rurale de 5000 habitants, l'industrie a amené des dizaines de milliers de personnes quand la formidable industrie a été lancée.

Ici, le symbole de la triste disparition des industries, petits commerces et artisans, en gros, du travail dans cette ville. Et un hommage aux courageuses femmes qui faisaient souvent un travail pénible en plus d'élever leurs enfants et s'occuper de leur maison. Oui c'est de la nostalgie mais les personnes nées dans une ville si prospère sont évidemment très déçues. La vue aérienne récente montre le "progrès", certes, mais on s'occupe d'abord de construire des tours administratives et un boulevard plutôt qu'aménager la vile, rénover les maisons qui peuvent encore servir aux nombreux demandeurs de logements sociaux et en construire de nouvelles.

Mais non! les "édiles" d'abord! Ce "progrès" cache aux jeunes ce qu'on a fait disparaître, le glorieux passé pas si lointain que ça, puisque je suis entré à l'usine à 15 ans. (Aciéries spéciales Fours Martin-Siemens et fours électriques). Une image de la "Belle-Fleur", symbole du charbon, du mineur. Certaines communes comme Blégny ou Marcinelle ont conservé ces "ascenseurs" et on peut visiter les galeries; elles ont le respect des hommes et femmes qui ont durement travaillé pour vivre simplement mais aussi à faire développer et enrichir une région, des villes et un pays pendant très longtemps... Chez nous, rien ne subsiste de ce glorieux passé, cette "Belle Fleur" a été dynamitée et vendue au ferrailleur. Aucun monument à la gloire de l'ouvrier; juste une exposition (payante) des œuvres accomplies aux cristalleries du Val. Et... ceux qui ont fait ça sont des "socialistes". Les guillemets sont volontaires.





POUR TOUTES LES PHOTOS CI DESSUS / https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1316896591786779&set=pcb.286078455432560&type=3&theater&ifg=1

Renato Tom Sur la première et quatrième photo, derrière l'église on peut distinguer le château des Princes-Évêques, auparavant château appartenant à Guillaume d'Orange. Le château est complètement caché par le dernier pont construit en 1960. (bien élargi depuis) C'est ainsi qu'on traite les monuments historiques dans ma ville

Château de Seraing  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Seraing

Photographies : fonds Wilfried Lambert (Cockerill Seraing)

SERAING AUTREFOIS

assez difficile pour moi de retrouver des infos , nous sommes en Belgique et les pages sont en anglais ....

http://seraing-autrefois.mymedias.net/a-propos/

Un forum : Boncelles Ougrée Seraing

L’idée de ce site est née dans la foulée de mes recherches généalogiques, commencées il y a bien longtemps mais menées de manière intensive depuis août 2012…

En effet, je suis né à Ougrée, en décembre 1952, d’une ougréenne et d’un sérésien. J’ai vécu à Ougrée jusqu’à mon mariage, en 1974. J’y suis revenu régulièrement jusqu’en 1995, quand la baisse d’autonomie de ma mère, veuve depuis 1970, fut telle qu’elle ne pouvait plus rester seule et a dû séjourner en maison de repos médicalisée. Trois ans plus tard, elle quittait ce monde mais la maison familiale de la rue du Roi Albert avait déjà dû être vendue pour faire face aux frais d’hébergement.

J’ai encore fait quelques visites dans la commune, mon parrain y habitant encore. L’an dernier, lui aussi a tiré sa révérence après de longs séjours à l’hôpital et une lente descente vers le néant dans une maison de repos au bord de l’Ourthe, à Esneux.

C’est dire si mes souvenirs récents de Seraing et ses environs étaient embrumés dans la tristesse…

En août 2012, j’ai donc repris mes notes rudimentaires sur la généalogie familiale et me suis lancé dans l’aventure, essentiellement via des ressources Internet — un outil présentant des données pas toujours fiables mais constituant une base qui fait réellement avancer le travail — mais aussi à partir du service des Archives de Seraing, installé rue Paquay, à la Chatqueue. J’ai à présent rassemblé près de 1.700 individus dans l’arbre familial, branches de mon épouse comprises…

Assez rapidement, je me suis dit que ce travail devait se compléter par une « mise en scène » de ces noms dans un contexte historique: dans quel environnement mon arrière-grand-père François Rombauts (1857-1919) vivait-il? Où habitait-il?. Quand arriva-t-il avec son père de la ville de Geel pour fuir la misère paysanne de Flandre?…

C’est ainsi que je me suis intéressé au passé industriel de Seraing.

Romsée, le 01.05.2012

VIADUC DU RENORY BOMBARDE



Seraing (Liège), Haut-Fourneau 6. | Built in 1959 by Société Métallurgique d'Espérance-Longdoz, decommissioned in 2008 by ArcelorMittal. | 1961 vs. 2010.


la gare de seraing



Rue Collard Trouillet - Seraing - dans le fonds : l'école Technique de Seraing


COLLEGE SAINT MARTIN

crue rue jean 1925-1926

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Marc Hildesheim
Publié le mercredi 26 octobre 2016 à 11h22

C'est un anniversaire qui sera fêté en grande pompe : en 2017, on célébrera les 200 ans de l'arrivée du sidérurgiste John Cockerill en Wallonie. En vue de ce bicentenaire, le château Cockerill à Seraing a fait l'objet d'importants travaux de rénovation.

Des travaux pour plusieurs millions d'euros, entrepris par l'actuel propriétaire du Château Cockerill, CMI, qui en a d'ailleurs fait le siège du groupe. La Région wallonne vient de le confirmer: elle interviendra pour un tiers de l'enveloppe d' 1 400 000 euros destinés à la restauration des parties classées.

En quoi ont consisté ces importants travaux de rénovation?

Il s'agit notamment de la restauration intérieure de la Grande Galerie, celle de la façade Ouest, des Salons du Conseil ainsi que de la Cour et du Hall d'Honneur. Ces travaux de rénovation concernent également des parties non-classées.

Ce château mentionné dès de 11ème siècle est en fait l'ancienne résidence d'été des Princes-Evêques de Liège. Il a été acheté en 1817 par les frères Cockerill lorsqu'ils sont arrivés en bord de Meuse, il y aura donc bientôt 200 ans.