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ETRE UN BEBE AUTREFOIS
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ETRE UN BEBE AUTREFOIS
usqu’à la fin du XIXe siècle être un bébé était un «métier» à haut risque, mais si vous êtes sur cette terre aujourd’hui c’est que vos ancêtres étaient des superboys et supergirls, nous sommes des survivants
la naissance :
L'accouchement représente toujours l’inconnu et est attendu avec beaucoup de fatalisme.
Les femmes accouchent chez elles. Les naissances hospitalières sont très rares et ne concernent que les plus pauvres.
Il s’agit d’abord d’une histoire de femmes . La venue au monde de l’enfant se déroule devant les voisines venues aider et commenter.
Le rôle principal est donné à une matrone de 50 ans au moins, appelée sage-femme qui intervient gratuitement. L’accoucheuse de village est prise en charge par le clergé paroissial qui veille à surveiller ses mœurs.
L’enfant est né, mais vivra t’il ? La mortalité infantile est en effet très élevée.
Au XVIIIe siècle en Europe, un enfant sur quatre meurt avant 1 an et un sur deux seulement arrive à l’âge adulte.
Il existe des fortes disparités géographiques, ainsi les enfants survivent mieux en Normandie ou en Lorraine (deux régions au niveau économique et au taux d’alphabétisation plus élevés), par contre les enfants Languedociens meurent plus que les normands.
Au milieu du XIXe siècle, les progrès de l'hygiène et de la médecine permettent de faire tomber cette mortalité à moins de 30 ‰ dans les pays les plus en avance.
Les sages femmes sont autorisées à ondoyer l’enfant si celui-ci est faible ou moribond, on ondoie même dans le ventre de la mère
Il ne crie pas, qu’a cela ne tienne, on le plonge un coup dans l’eau chaude, un coup dans l’eau froide pour le réanimer
A peine né le voilà parti dans les bras de son père, par tous les temps et toutes les saisons, direction l’Église, si le curé est là ça ira vite sinon il faudra attendre.
On le baptise et rebelote le nourrisson est replongé dans l’eau (froide) entouré de ses parrains, marraines, dont il prendra le prénom et qu’il ne reverra plus sauf si ces derniers font partis de la famille.
On le ramène à sa mère, plus mort que vif.
On considère qu’un nouveau né est « inachevé », la matrone lui façonne le corps, la tête, le nez. On trouvait encore au vers 1900 en Bretagne des femmes spécialisées dans le remodelage du crâne.
On utilise ainsi, durant les huit premiers mois le « maillot » pour modeler le corps de l’enfant, l’empêcher de devenir « tordu ». Chaque région a ses propres particularité en terme d’emmaillotement.
Le maillot comprend de nombreuses pièces :
Sur la tête, une calotte de laine
Une bande passée sous le menton applique les oreilles contre la tête.
Le corps est protégé par une chemise de toile jusqu’au nombril, un linge l’enveloppe entièrement, croisé devant et attaché avec une forte épingle sur la poitrine. Enfin, des bandes de toile bien serrées lient le nourrisson.
Selon les régions, les bras sont soit le long du corps enfermés complètement sous le lange, soit libres.
L’enfant est ensuite souvent placé dans une hotte suspendue au mur, afin qu’il ne puisse pas bouger et être protégé des animaux ou des outils dangereux.
On le laissera croupir dans ses excréments car un bébé ne se lave pas, on lui laissera ses croutes de lait la crasse protège des maladies et tant mieux si il y a des poux
La mère est absente au baptême, elle est encore considérée comme impure. Chaque mère chrétienne doit obéir au rite de la purification, comme si l’accouchement l’avait souillé. Ce rite, est appelé relevailles. Le nombre de jour durant lesquels la mère ne peut assister aux offices est variable selon la coutume du lieu. Pour la cérémonie des relevailles, la mère s’habille en blanc et se présente au prêtre avec un cierge. L’enfant, lui non plus ne doit pas sortir entre le baptême et les relevailles.
L’allaitement commence seulement après le baptême puisqu’avant l’enfant est encore considéré comme une « créature du diable ». Les médecins recommandent d’attendre vingt jours avant d’allaiter l’enfant. En attendant l’enfant sera allaité par une nourrice
Par superstition on croit que le lait communique sa bestialité à l’enfant, comme la nourrice est censée communiquer à l’enfant son caractère.
Lorsque le lait animal est utilisé, il n’est pas stérilisé ce qui entraîne la mort de l’enfant dans plus de 90% des cas. Il faudra attendre 1905 pour que les enfants nourris au lait animal ne meurent pas en plus grand nombre que ceux nourris par leur mère ou une nourrice.
La durée de l’allaitement varie en fonction de plusieurs facteurs : les habitudes sociales, la richesse des parents, la santé de la mère, etc.
Le mari n’aime pas voir sa femme allaiter : depuis qu’elle est enceinte, elle est devenue sacrée et l’église la rend taboue, il ne la touche donc plus.
Ainsi, entre la grossesse et la durée de l’allaitement, la femme est intouchable pendant plus de deux ans. Il est donc, si la famille a les ressources, plus commode d’envoyer le nouveau-né en nourrice à la campagne.
La mise en nourrice est l’une des causes les plus importantes de la mortalité infantile.
La mise en nourrice diminue au XIXème siècle. Mais en 1860, à Paris 40% des nouveaux nés sont encore placés chez 25000 nourrices.
Au moment de l’apparition des dents, l’enfant est sevré. L’enfant est alors nourri à base de lait, de bouillons, de bouillies. Privé de protections naturelles, le sevrage provoque souvent la mort de l’enfant.
https://www.facebook.com/groups/124832824890458/?multi_permalinks=323168395056899%2C323136395060099%2C323139415059797%2C323142525059486%2C323129818394090¬if_id=1555098065593888¬if_t=group_activity&ref=notif
la naissance :
L'accouchement représente toujours l’inconnu et est attendu avec beaucoup de fatalisme.
Les femmes accouchent chez elles. Les naissances hospitalières sont très rares et ne concernent que les plus pauvres.
Il s’agit d’abord d’une histoire de femmes . La venue au monde de l’enfant se déroule devant les voisines venues aider et commenter.
Le rôle principal est donné à une matrone de 50 ans au moins, appelée sage-femme qui intervient gratuitement. L’accoucheuse de village est prise en charge par le clergé paroissial qui veille à surveiller ses mœurs.
L’enfant est né, mais vivra t’il ? La mortalité infantile est en effet très élevée.
Au XVIIIe siècle en Europe, un enfant sur quatre meurt avant 1 an et un sur deux seulement arrive à l’âge adulte.
Il existe des fortes disparités géographiques, ainsi les enfants survivent mieux en Normandie ou en Lorraine (deux régions au niveau économique et au taux d’alphabétisation plus élevés), par contre les enfants Languedociens meurent plus que les normands.
Au milieu du XIXe siècle, les progrès de l'hygiène et de la médecine permettent de faire tomber cette mortalité à moins de 30 ‰ dans les pays les plus en avance.
Les sages femmes sont autorisées à ondoyer l’enfant si celui-ci est faible ou moribond, on ondoie même dans le ventre de la mère
Il ne crie pas, qu’a cela ne tienne, on le plonge un coup dans l’eau chaude, un coup dans l’eau froide pour le réanimer
A peine né le voilà parti dans les bras de son père, par tous les temps et toutes les saisons, direction l’Église, si le curé est là ça ira vite sinon il faudra attendre.
On le baptise et rebelote le nourrisson est replongé dans l’eau (froide) entouré de ses parrains, marraines, dont il prendra le prénom et qu’il ne reverra plus sauf si ces derniers font partis de la famille.
On le ramène à sa mère, plus mort que vif.
On considère qu’un nouveau né est « inachevé », la matrone lui façonne le corps, la tête, le nez. On trouvait encore au vers 1900 en Bretagne des femmes spécialisées dans le remodelage du crâne.
On utilise ainsi, durant les huit premiers mois le « maillot » pour modeler le corps de l’enfant, l’empêcher de devenir « tordu ». Chaque région a ses propres particularité en terme d’emmaillotement.
Le maillot comprend de nombreuses pièces :
Sur la tête, une calotte de laine
Une bande passée sous le menton applique les oreilles contre la tête.
Le corps est protégé par une chemise de toile jusqu’au nombril, un linge l’enveloppe entièrement, croisé devant et attaché avec une forte épingle sur la poitrine. Enfin, des bandes de toile bien serrées lient le nourrisson.
Selon les régions, les bras sont soit le long du corps enfermés complètement sous le lange, soit libres.
L’enfant est ensuite souvent placé dans une hotte suspendue au mur, afin qu’il ne puisse pas bouger et être protégé des animaux ou des outils dangereux.
On le laissera croupir dans ses excréments car un bébé ne se lave pas, on lui laissera ses croutes de lait la crasse protège des maladies et tant mieux si il y a des poux
La mère est absente au baptême, elle est encore considérée comme impure. Chaque mère chrétienne doit obéir au rite de la purification, comme si l’accouchement l’avait souillé. Ce rite, est appelé relevailles. Le nombre de jour durant lesquels la mère ne peut assister aux offices est variable selon la coutume du lieu. Pour la cérémonie des relevailles, la mère s’habille en blanc et se présente au prêtre avec un cierge. L’enfant, lui non plus ne doit pas sortir entre le baptême et les relevailles.
L’allaitement commence seulement après le baptême puisqu’avant l’enfant est encore considéré comme une « créature du diable ». Les médecins recommandent d’attendre vingt jours avant d’allaiter l’enfant. En attendant l’enfant sera allaité par une nourrice
Par superstition on croit que le lait communique sa bestialité à l’enfant, comme la nourrice est censée communiquer à l’enfant son caractère.
Lorsque le lait animal est utilisé, il n’est pas stérilisé ce qui entraîne la mort de l’enfant dans plus de 90% des cas. Il faudra attendre 1905 pour que les enfants nourris au lait animal ne meurent pas en plus grand nombre que ceux nourris par leur mère ou une nourrice.
La durée de l’allaitement varie en fonction de plusieurs facteurs : les habitudes sociales, la richesse des parents, la santé de la mère, etc.
Le mari n’aime pas voir sa femme allaiter : depuis qu’elle est enceinte, elle est devenue sacrée et l’église la rend taboue, il ne la touche donc plus.
Ainsi, entre la grossesse et la durée de l’allaitement, la femme est intouchable pendant plus de deux ans. Il est donc, si la famille a les ressources, plus commode d’envoyer le nouveau-né en nourrice à la campagne.
La mise en nourrice est l’une des causes les plus importantes de la mortalité infantile.
La mise en nourrice diminue au XIXème siècle. Mais en 1860, à Paris 40% des nouveaux nés sont encore placés chez 25000 nourrices.
Au moment de l’apparition des dents, l’enfant est sevré. L’enfant est alors nourri à base de lait, de bouillons, de bouillies. Privé de protections naturelles, le sevrage provoque souvent la mort de l’enfant.
https://www.facebook.com/groups/124832824890458/?multi_permalinks=323168395056899%2C323136395060099%2C323139415059797%2C323142525059486%2C323129818394090¬if_id=1555098065593888¬if_t=group_activity&ref=notif
Re: ETRE UN BEBE AUTREFOIS
Des bébés prenaient le soleil, en traitement de la jaunisse, avant la technique des UV..
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2477757165667580&set=gm.1518778508286683&type=3&theater
..................................................................................................................................
Re: ETRE UN BEBE AUTREFOIS
Les médecins d avant ne regardaient les horaires qu ils faisaient et n hésitaient de venir soigner leurs malades surtout à la campagne
https://www.facebook.com/photo?fbid=230029031942463&set=gm.1657173834485431
Re: ETRE UN BEBE AUTREFOIS
Berceau du prince impérial Louis-Napoléon (1856-1879)
Victor Baltard. Musée Carnavalet - Histoire de Paris. 1856. Bois de rose, vermeil, argent, émaux .
Le 13 mars 1856, à la demande de l’Empereur et de l’Impératrice, un magnifique berceau est exposé au public dans la salle du Trône de l’hôtel de ville. Les Parisiens se précipitent en foule pour l’admirer. Deux jours plus tard, le berceau est transporté aux Tuileries et le Prince impérial naît au matin du 16 mars.
Trois mois auparavant, Haussmann avait obtenu du conseil municipal l’autorisation de le faire exécuter par les artistes les plus habiles de son temps en employant les matières les plus précieuses. Il en confie la conception à l’architecte Victor Baltard. Sculpteurs, peintres, émailleurs, fondeurs, ciseleurs, ébénistes, sculpteurs d’ornements et fabricants de dentelles participent à la réalisation du berceau. Les contemporains sont unanimes pour louer la qualité de l’exécution de cette œuvre d’art, l’une des plus représentatives du goût éclectique du Second Empire.
Baltard multiplie les symboles, donne à la nacelle la forme d’une nef rappelant les armes parisiennes, orne sa proue d’un aigle impérial et dresse à l’autre bout une figure féminine représentant la Ville de Paris.
-
Victor Baltard, Berceau du prince impérial, 1856, Musée Carnavalet – histoire de Paris / Paris Musées
https://www.facebook.com/photo?fbid=10226029434625991&set=gm.1898511563646707
Victor Baltard. Musée Carnavalet - Histoire de Paris. 1856. Bois de rose, vermeil, argent, émaux .
Le 13 mars 1856, à la demande de l’Empereur et de l’Impératrice, un magnifique berceau est exposé au public dans la salle du Trône de l’hôtel de ville. Les Parisiens se précipitent en foule pour l’admirer. Deux jours plus tard, le berceau est transporté aux Tuileries et le Prince impérial naît au matin du 16 mars.
Trois mois auparavant, Haussmann avait obtenu du conseil municipal l’autorisation de le faire exécuter par les artistes les plus habiles de son temps en employant les matières les plus précieuses. Il en confie la conception à l’architecte Victor Baltard. Sculpteurs, peintres, émailleurs, fondeurs, ciseleurs, ébénistes, sculpteurs d’ornements et fabricants de dentelles participent à la réalisation du berceau. Les contemporains sont unanimes pour louer la qualité de l’exécution de cette œuvre d’art, l’une des plus représentatives du goût éclectique du Second Empire.
Baltard multiplie les symboles, donne à la nacelle la forme d’une nef rappelant les armes parisiennes, orne sa proue d’un aigle impérial et dresse à l’autre bout une figure féminine représentant la Ville de Paris.
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Victor Baltard, Berceau du prince impérial, 1856, Musée Carnavalet – histoire de Paris / Paris Musées
https://www.facebook.com/photo?fbid=10226029434625991&set=gm.1898511563646707
Re: ETRE UN BEBE AUTREFOIS
Les petites copines & copain en promenade dominicale avec leurs jouets ! années 50
https://www.facebook.com/photo?fbid=10226180393719874&set=gm.1913380562159807
Re: ETRE UN BEBE AUTREFOIS
"New York, 1946. Devenir parent est toujours une immense émotion. Un homme est immortalisé quand il apprend qu'il est devenu le père de triplés.
À l'époque, il n'y avait toujours pas d'échographie et chaque naissance était une vraie surprise !
Dédicace à tous les papas ! "
@fotografie_della_storia"
https://www.facebook.com/wemoms.fr/photos/a.720335044704357/5459937404077407/
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