LES FAMILLES 1

Au 19e siècle de nombreuses mères , tout en cherchant à fournir les meilleurs aliments et méthodes d'alimentation pour leurs nourrissons, ont tragiquement causé la mort de leurs propres enfants. Bien que les médecins aient condamné ces biberons les taux de mortalité infantile à l'époque était choquant - seuls deux nourrissons sur dix ont vécu jusqu'à l'âge de deux ans -, les parents ont continué à les acheter et à les utiliser. Les bouteilles ont finalement reçu le surnom de «bouteilles du meurtre».



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Vieux couple Vendéen.

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1949 SOUVENIR d'une maman dans sa cuisine.Elle prépare le café du matin.

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Années 60 SOUVENIR d'ENFANCE.Concertation au sujet de la prochaine partie de billes. C'est sérieux et maman attendra un peu pour sa baguette!

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Ploubazlanec - St Riom (Côtes d'Armor) Départ des mariés après la Fête !

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La Convention Internationale des Droits de l'Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s'engager.



Photo : un garçon de journal, âgé de 7 ans, tentent de vendre des journaux pour avoir de quoi se payer à manger. Il s’agit du journal ″The Mobile Item″ avec en première page un article annonçant que les allemands ont été chassés d’Ostend, pendant le siège d’Antwerp au début de la première guerre mondiale.
Alabama – Octobre 1914.
Source : Photo de Lewis Hine, collection de la Librairie du Congrès.

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Mme. Fred Wilfang avec quelques-uns des 500 litres de conserves qu'elle a mis en place cette année. Novembre 1939.

Via Jean Robinson

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DECEMBRE

Chez les vieux, mes voisins d’en face,
Qui somnolent auprès du feu,
Je suis allé causer un peu.
En dix pas, j’ai franchi la place
Où mes sabots laissent leur trace…

Les deux pieds sur sa chaufferette,
Ses sabots de chaque côté,
La vieille coud, jamais distraite,
Tâtonnante, l’air entêté,
Le nez pointu sous ses lunettes.

Et son gros chat blanc dort en rond
Près du poêle cerclé de cuivre,
Le poêle noir qu’en entend vivre
Avec son ronflement profond,
Calme et plus doux au temps de givre.

La lumière est diminuée,
Les carreaux clairs devenus gris
Se sont voilés, comme ternis
De somnolence et de buée,
Soupirs émus du bon logis…

On ne sait même plus l’heure…
Le temps assoupi demeure
Immobile et tout transi…
En cet exil de la terre,
On se résigne à se taire.
L’horloge somnole aussi.

Pas un soupir, pas un souffle.
Tout s’étouffe et s’emmitoufle…
L’oubli morne a recouvert
La forêt, la lande immense.
C’est le règne du silence,
La grande paix de l’hiver…

Laissons les choses s’endormir.
La neige tombe. C’est décembre.
Sur l’an qui meurt pourquoi gémir ?
Espoir vaut mieux que souvenir.
Le poêle ronfle dans la chambre…

Francis YARD — L’An de la terre (Paris, Grasset éditeur, 1906)

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1937 SOUVENIR d'une personne préparant le repas de midi. dans une ferme.

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Oh La.La Sacré Petit Bout ...

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Les Vieux Époux

Lorsque nos coeurs ont lié connaissance,

John, mon ami, votre front était beau;

Vos noirs cheveux, dans leur jeune abondance,

Brillaient pareils à l’aile du corbeau.

Et maintenant chauve et nud il se penche:

Sur nos cheveux les hivers ont passé.

Mais béni soit ce front lisse et glacé,

John, mon vieil homme, et votre mèche blanche!

Gais pèlerins qu’un même toit rassemble,

John, mon ami, ma main dans votre main,

Par tous les temps, sur la colline, ensemble

Nous avons fait, heureux, un dur chemin.

Et maintenant que le soleil décline,

Il faut descendre à pas tremblants et lourds;

Mais nous irons, mon John, et pour toujours,

Dormir au pied de la même colline!

Auguste Lacaussade, Études poétiques, 1876