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MA VILLE THERMALE HIER
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MA VILLE THERMALE HIER
LA SOURCE LUCAS VICHY
https://www.allier-hotels-restaurants.com/poi/source-lucas/
D'élégantes curistes prennent les eaux à Vichy, vers 1910
(merci à annouck)
Bonne semaine à toutes et tous sur Geneanet
https://www.geneanet.org/
https://www.facebook.com/geneanet/photos/a.71251505442/10157890168030443
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je trouve que les hommes avec leur mode moustaches étaient beaux
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En 1584, la famille Gravier acquérit une propriété qui appartenait à la famille Doultre depuis 15291, au bord de l'Allier. François Gravier, vers 1624, fit détruire les bâtiments qui s'y trouvaient dont la tour dit de Ramas et fit construire une partie de l'actuel pavillon. En 1821, la famille Ravin-Charcot en devint propriétaire. La porte du Pont fut détruite en 1841 et remplacée par un logis avec belvédère. La maison accueillait alors des hôtes venant prendre les eaux à Vichy. Pour faire de la publicité à sa maison, Mme Ravin-Charcot prétend que c'est ici que la marquise de Sévigné était descendue lors de ses deux séjours à Vichy, en 1676 et 1677, où elle était venue faire soigner ses rhumatismes. Mme Ravin-Charcot a fait apposer un panneau au-dessus de la porte, puis une plaque de marbre rappelant son passage. Elle désigne même la chambre où la marquise aurait dormi. Mais il existe de forts doutes sur ce récit, les historiens penchant plutôt pour un séjour de la marquise à l'auberge de la Croix-Blanche toute proche, où se trouve aujourd'hui l'Ermitage.
En 1905, le pavillon prit le nom d'hôtel de Sévigné, devenant un des établissements de luxe de Vichy. Il reprit son nom d'hôtel de Sévigné quelques années plus tard sous l'impulsion de son nouveau propriétaire, M. Risler. Par la suite Joseph Aletti, propriétaire de plusieurs hôtels de luxe et un des promoteurs de la station thermale, en prit la direction.
Pendant la Première Guerre mondiale, le pavillon de Sévigné fut réquisitionné comme plusieurs autres hôtels de la ville, pour être transformé en hôpital temporaire. Lors des dix premiers jours de juillet 1940, le pavillon abrita les appartements du président de la République Albert Lebrun avant que celui-ci ne quitte Vichy. Il devint ensuite la résidence privée du maréchal Pétain (il y résida principalement l'été, demeurant à l'hôtel du Parc l'hiver) et le lieu où se tiennent les conseils des ministres du gouvernement de Vichy. Il redevint un hôtel de luxe jusqu'à sa fermeture en 1995. En 2002, il a été transformé en résidence privée.
http://www.auvergne-centrefrance.com/dossiermois/eaux-de-vichy.html
https://thermes-et-sources-minerales.blogspot.com/2016/11/vichy-les-sources.html
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D'élégantes curistes prennent les eaux à Vichy, vers 1910
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En 1584, la famille Gravier acquérit une propriété qui appartenait à la famille Doultre depuis 15291, au bord de l'Allier. François Gravier, vers 1624, fit détruire les bâtiments qui s'y trouvaient dont la tour dit de Ramas et fit construire une partie de l'actuel pavillon. En 1821, la famille Ravin-Charcot en devint propriétaire. La porte du Pont fut détruite en 1841 et remplacée par un logis avec belvédère. La maison accueillait alors des hôtes venant prendre les eaux à Vichy. Pour faire de la publicité à sa maison, Mme Ravin-Charcot prétend que c'est ici que la marquise de Sévigné était descendue lors de ses deux séjours à Vichy, en 1676 et 1677, où elle était venue faire soigner ses rhumatismes. Mme Ravin-Charcot a fait apposer un panneau au-dessus de la porte, puis une plaque de marbre rappelant son passage. Elle désigne même la chambre où la marquise aurait dormi. Mais il existe de forts doutes sur ce récit, les historiens penchant plutôt pour un séjour de la marquise à l'auberge de la Croix-Blanche toute proche, où se trouve aujourd'hui l'Ermitage.
En 1905, le pavillon prit le nom d'hôtel de Sévigné, devenant un des établissements de luxe de Vichy. Il reprit son nom d'hôtel de Sévigné quelques années plus tard sous l'impulsion de son nouveau propriétaire, M. Risler. Par la suite Joseph Aletti, propriétaire de plusieurs hôtels de luxe et un des promoteurs de la station thermale, en prit la direction.
Pendant la Première Guerre mondiale, le pavillon de Sévigné fut réquisitionné comme plusieurs autres hôtels de la ville, pour être transformé en hôpital temporaire. Lors des dix premiers jours de juillet 1940, le pavillon abrita les appartements du président de la République Albert Lebrun avant que celui-ci ne quitte Vichy. Il devint ensuite la résidence privée du maréchal Pétain (il y résida principalement l'été, demeurant à l'hôtel du Parc l'hiver) et le lieu où se tiennent les conseils des ministres du gouvernement de Vichy. Il redevint un hôtel de luxe jusqu'à sa fermeture en 1995. En 2002, il a été transformé en résidence privée.
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Re: MA VILLE THERMALE HIER
Si le mot «thermalisme» est une création du XIXe siècle issue du grec «thermos» (chaud), sa pratique, elle, remonte à la civilisation gréco- romaine et lui est sans doute même antérieure.
Primitivement, les thermes romains, dérivés de la palestre grecque, ne sont guère que des locaux où les jeunes gens font leurs ablutions après l'exercice. Peu à peu, ces installations balnéaires s'agrandissent et se complètent de promenoirs, de jardins, de terrasses, parfois de bibliothèques et souvent de boutiques. Les plus grandioses de ces «villas de la plèbe» demeurent certainement les Thermes de Caracalla, à Rome.
Toutes présentaient à peu près le même plan: un vestiaire (apodyterium) accueillait le baigneur qui se rendait ensuite dans une salle froide (frigidarium) pour les premières ablutions. Une salle tiède (tepidarium) où le corps s'habituait à une température plus élevée permettait un passage plus facile vers le caldarium destiné à provoquer une abondante sudation.
Au Moyen Age, on va «s'étuver» pour purifier ses humeurs mais aussi pour se divertir. Soupçonnées d'être des lieux de vice, les étuves furent souvent l'objet de procès. La mixité des bains ajoutée à leur atmosphère émolliente devaient, en effet, faire tourner bien des têtes.
Après une longue éclipse, la pratique des bains renaît au XIXe siècle, époque durant laquelle un thermalisme mondain se développe et porte à son paroxysme la dimension ludique des «villes d'eaux». Etablissement de bains, hôtel et casino forment alors la trilogie thermale. Mais aujourd'hui, le thermalisme est avant tout une thérapeutique qui n'est plus réservée à une élite. L'ordonnance de 1947 précise que «tout homme a droit au bénéfice de la cure thermale si son état de santé l'exige».
Complémentaire de la thérapeutique médicamenteuse, la cure thermale est une médecine naturelle fondée sur l'utilisation de l'eau minérale. Sa valeur est établie par l'Académie de médecine après un triple examen analytique, pharmacologique et clinique.
Diverses techniques de soins sont associées à la cure de boisson: bains de boue et massages ainsi que l'évoque le timbre. Durant son séjour de trois semaines, le curiste est suivi par un médecin et les organismes d'assurance-maladie allègent sensiblement la part des frais laissée à la charge de chacun. Ainsi, en 1986, six cent cinquante mille personnes ont été accueillies dans les quelque cent stations que compte la France, pour soigner un rhumatisme ou une affection respiratoire, digestive, urinaire, dermatologique, phlébologique, artérielle, gynécologique, etc.. En complément à sa vocation médicale, le thermalisme d'aujourd'hui propose au curiste la découverte d'une hygiène de vie, d'une éducation sanitaire auxquelles des activités sportives, culturelles et artisanales apportent un nouvel art de vivre.
https://www.wikitimbres.fr/timbres/449/la-bourboule
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